Le secrétaire permanent au ministère de la Santé publique et de la lutte contre le sida (MSPLS), Olivier Nijimbere a procédé, le mardi 30 mai 2023, au lancement du projet « Amagara yacu » mis en œuvre par un consortium de partenaires de la Croix-Rouge du Burundi, celle de Paris en France, de « Health africa » et la fondation Mérieux grâce au financement de l’Agence française de développement à hauteur de 10 millions d’euros sur une période de 36 mois.
S’adressant à la presse, le secrétaire permanent au MSPLS a souligné l’importance de ce projet. Il s’agit selon lui d’un projet qui vient à point nommé et dans le contexte de la vision du président burundais, Evariste Ndayishimiye pour un Burundi émergent en 2040 et développé en 2060.
Ce projet permettra également de renforcer le système de santé surtout dans le domaine de la détection et la riposte aux épidémies. « C’est un projet qui trouve sa valeur du fait qu’il vient renforcer les ressources humaines en santé à travers l’expertise de plusieurs partenaires au développement qui vont assurer le transfert des compétences dans le domaine des laboratoires de la détection et de la riposte aux épidémies », a souligné M. Nijimbere.
L’ambassadeur de France au Burundi, Jérémie Blin a, quant à lui, salué les relations de coopération entre son pays et le Burundi. Revenant sur ce projet, il a indiqué qu’il va améliorer la qualité de l’offre des soins de santé primaire et d’appuyer le secteur de transfusion sanguine.
Améliorer la qualité de l’offre de soin
La présidente de la Croix-Rouge du Burundi, Christine Ntahe s’est réjouie des bonnes relations entretenues avec le gouvernement du Burundi et ses partenaires au développement. Elle a enfin apprécié les interactions avec le ministère ayant la santé dans ses attributions surtout le travail collégial dans la lutte contre les épidémies dont le cas le plus récent est celui d’épidémie de choléra déclarée en mairie de Bujumbura au mois de janvier de cette année.
Ce projet « Amagara yacu » dont l’objectif général est de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’offre de soin de santé primaire et de la surveillance épidémiologique au Burundi et en tenant compte des inégalités de genre entravant le droit à la santé et à l’accès aux soins reposera sur cinq objectifs dont l’amélioration de la qualité et du suivi des prestations des laboratoires d’analyses médicales.
Moïse Nkurunziza