« La question de l’emploi est la question la plus sérieuse pour la plupart des pays du monde entier. Pour le Burundi, il y a beaucoup de potentiels qui peuvent favoriser la création de l’emploi. L’investissement dans le capital humain, la création des entreprises et la promotion du secteur minier rentrent parmi les éléments qui peuvent promouvoir le secteur de l’emploi et contribuer énormément pour diminuer le chômage ». Tels sont les propos de Victoria Kwakwa, Vice présidente de la Banque mondiale dans la région de l’Afrique de l’Est et Australe le samedi 9 septembre lors d’une conférence de presse.
Pour Mme Kwakwa, le Burundi a presque 65% de la population qui est jeune. Pour le pays, c’est une opportunité. Mais, cette jeunesse devient une opportunité quand elle est formée et prête à saisir les opportunités économiques. Pour profiter de cette jeunesse, dit-elle, le gouvernement doit promouvoir le secteur privé qui peut créer plus d’emplois et contribuer pour lutter contre le chômage. En plus du capital humain, le Burundi héberge des potentiels en minerais surtout ( le Nickel, le lithium et autres) qui sont sur le marché international. En développant ce secteur, il peut contribuer pour générer de l’emploi. En créant un cadre politique pour ce secteur et en mettant en œuvre des infrastructures nécessaires, le Burundi peut en profiter.
Une étroite collaboration entre le secteur privé et le gouvernement.
Pour saisir les opportunités du secteur minier, la Vice-présidente de la Banque mondiale a indiqué que le gouvernement doit travailler en étroite collaboration avec le secteur privé et les partenaires pour la création et la multiplication des entreprises. Pour elle, le secteur public ne peut seul générer des emplois nécessaires. Il faut ensuite développer l’entrepreneuriat et multiplier les formations pour l’élaboration des projets et favoriser l’autocréation des emplois pour la plupart des jeunes et des Burundais en général. En plus dans l’entrepreneuriat, le gouvernement doit investir beaucoup dans le développement du numérique car, il permet de se former et vaincre le chômage par l’autocréation de nouveaux emplois.
Pour contribuer dans la création de l’emploi, Mme Kwakwa indique que la Banque mondiale s’est engagée à soutenir le Burundi pour promouvoir le secteur de l’emploi à développer le numérique et à créer des entreprises surtout pour l’exploitation du secteur minier.
Clovis Dusabe