Au cours de la restitution du rapport d’évaluation des coopératives collinaires par le Fonds national d’investissement communal (Fonic), le mardi 17 août 2021, le directeur général, Servelien Nitunga, est revenu sur les facteurs de réussite et d’échec pour les coopératives. Le directeur général du Fonic, Servelien Nitunga, cite l’encadrement rapproché comme facteur qui a favorisé la réussite de certaines coopératives.
Pour ce qui est des facteurs de réussite, le directeur général du Fonds national d’investissement communal (Fonic), Servelien Nitunga, a indiqué que l’évaluation a constaté que les coopératives qui ont prospéré disposent d’une bonne gouvernance et d’une bonne organisation. M. Nitunga mentionne aussi la bonne tenue de la comptabilité, le soutien de l’administration en leur prodiguant des conseils pour enrichir leurs idées, l’encadrement rapproché par l’administration. Les coopératives qui ont bénéficié d’appui technique de la part du gouvernement se sont également enrichies sans oublier celles qui ont investi dans des projets soutenus par l’environnement.
S’agissant des facteurs d’échec pour certaines coopératives, il y a un long travail à accomplir dans la plupart des coopératives quant aux défis relatifs au management. Parmi 2 911 coopératives, souligne M. Nitunga, seules 260 sont bien organisées en techniques liées à la bonne tenue de comptabilité. Le directeur général du Fonic cite également la mauvaise gestion des fonds et l’incompétence des dirigeants de certaines coopératives comme facteurs d’échec. Pour Certaines coopératives qui ont investi dans le secteur agricole, le manque de hangar de stockage, les aléas climatiques, les maladies des végétaux et des animaux constituent les facteurs de ruine.
Un manque de fonds suffisants pour le suivi
M. Nitunga soulève un manque de fonds suffisants pour les services décentralisés en l’occurrence les agences du Fonic et de l’Anacoop pour faire un bon suivi de ces coopératives. Il dit qu’il est envisageable de renforcer la collaboration entre les coopératives, les agents de santé animale et les moniteurs agricoles.
Le directeur général du Fonic signale que la politique du gouvernement de mettre en place les coopératives collinaires a réussi parce que 62% d’entre elles disposent de plus de dix millions, 30% disposent d’une situation économique qu’on peut facilement relever, déplorant que 8% ont une situation économique alarmante.
Selon M. Nitunga, le pays dispose de 2 911 coopératives collinaires qui faisaient objet d’évaluation. « On ne laissera à son propre compte aucune coopérative dans le développement, on va renforcer le suivi et l’encadrement de toutes les coopératives pour relever celles qui sont derrière dans le développement et celles qui ont enregistré peu de bénéfices », conclut-il.
Ezéchiel Misigaro