La coopérative « Abatazerinze », est l’une des coopératives agricoles œuvrant dans le domaine agricole, engagée dans la riziculture en commune et province de Ngozi. Sur une étendue de 301 ha cultivée par cette coopérative, une production de plus 1 806 tonnes du riz est attendue. En cas de soutien, la coopérative dispose de tant de connaissances et d’expérience dans la culture du riz qu’elle peut partager aux autres afin de contribuer dans l’augmentation de la production et dans l’atteinte des objectifs du gouvernement. Cela ressort de l’entretien du quotidien « Le Renouveau du Burundi » avec Pierre Claver Bucumi, représentant légal de la coopérative « Abatazerinze » engagé dans la riziculture en Commune et province de Ngozi.
Selon Claver Bucumi, représentant légal de la coopérative Abatazerinze, cette association est composée de 3 102 membres et cultive le riz sur un espace de plus de 301 ha dans le marais de Nyakijima se trouvant en commune et province de Ngozi. Les principales activités de la coopérative «Abatazerinze», dit-il, consistent, entre autres, à représenter ses membres dans les institutions financières, en la recherche des semences sélectionnées, la recherche des fertilisants et à faire les sensibilisations sur le respect du calendrier cultural.
Appuyée par le programme de développement des filières (Prodefi), précise M.Bucumi, la coopérative « Abatazerinze » a décidé, depuis 2016, à procéder à la mise en commun des terres cultivables afin de mieux partager les connaissances et promouvoir la culture du riz. « Le début était difficile, les agriculteurs ne comprenaient pas la politique de mise en commun des terres cultivables. D’autres n’acceptaient pas les semences octroyées et préféraient utiliser les plus anciennes variétés qui ne résistent pas aux maladies, d’autres ne respectaient pas le calendrier agricole choisi pour la culture et les semi ensemble. Mais, petit à petit, ils ont compris que les avantages sont nombreux de la part des agriculteurs et même pour la coopérative car tous les membres se ventent d’un pas franchi dans le développement », a dit M.Bucumi.
Retrousser les manches pour l’augmenter la production
Actuellement, dit-il, avec l’appui du centre de recherche chinois, la coopérative « Abatazerinze » est en train de développer la culture du riz, appelé « Cibuko », plus productive et préférée sur le marché. « Sur les 301 ha que nous cultivons, nous attendons une production de plus de 1 806 tonnes du riz. Le rendement sera satisfaisant cette année », dit M. Bucumi. En cas, de soutien, il indique que la coopérative dispose de tant de connaissances et d’expérience dans la culture du riz qu’elle peut partager aux autres.
Le représentant légal de la coopérative Abatazerinze appelle la population à retrousser les manches et se regrouper dans des coopératives et promouvoir la riziculture pour contribuer dans l’augmentation de la production. Pour acheminer le Burundi vers un pays émergent en 2040 et pays développé en 2060, il interpelle les agriculteurs burundais à mettre les terres cultivables en commun, s’adapter à l’agriculture moderne et à s’approprier l’usage des semences sélectionnées qui resistent aux maladies. Il appelle également les agriculteurs au stockage des rendements dans les hangars publics afin d’éviter le gaspillage.
De la part du gouvernement, il a sollicité le soutien aux coopératives agricoles en organisant des visites d’études afin d’échanger les expériences, la fixation du projet de loi régissant la culture du riz au Burundi et la fixation des prix pour encourager les riziculteurs.
Clovis Dusabe