Lancement officiel du premier déploiement légal des travailleurs migrants burundais vers l’Arabie Saoudite, le mercredi 17 mai 2023. Epimeni Bapfinda, directeur général de la diaspora, de la promotion d’emploi des migrants, des ONGs et ASBLs étrangères au sein du ministère des Affaires étrangères et de la coopération au développement, dit que leur protection est assurée car les deux pays ont signé des accords d’échanger des travailleurs. C’est à dire que les deux ambassades les reconnaissent.
Les premiers travailleurs migrants burundais ont pris l’avion ce mercredi 17 mai 2023 vers l’Arabie Saoudite. Dans son discours, ambassadeur Epimeni Bapfinda qui a représenté le ministère des Affaires étrangères et de la coopération au développement a fait savoir que ce départ rentre dans le cadre des accords qui ont été signés entre les deux pays. M.Bapfinda a dit que le gouvernement a pris cette initiative pour que les travailleurs burundais qui vont chercher du travail dans les pays arabes aillent en toute tranquillité avec la garantie de la sécurité. Sur la question des cas qui se sont remarqués dans le passé où il y avait des travailleurs burundais qui étaient torturés dans ces pays, M.Bapfinda a expliqué que c’est pour cette raison que le pays a voulu prendre les choses en mains afin d’éviter ces scandales. « Au total, 17 agences sont déjà agréées et travaillent en toute légalité. Au paravant, ces travailleurs y allaient d’une façon clandestine ce qui rendait difficile leur protection. Mais, aujourd’hui, ils sont reconnus par nos deux ambassades, nous connaissons leurs employeurs et nous continuons à nous enquérir de leur situation. Nous avons soixante qui ont terminé leur formation, aujourd’hui, nous envoyons onze suite au problème de manque de places. », a indiqué M.Bapfinda.
C’est gratuit
Le Directeur exécutif des sociétés de formation professionnelle et de placement de la main d’œuvre (FPPM) Jean Bosco Bizuru, a fait savoir qu’ils sont en train d’aider dans la lutte contre le chômage. «Nous ne demandons rien, ils viennent de leurs pleins gré et puis, nous les aidons à apprendre leur métier, la langue de travail, la culture,…. donc c’est très différent de ce qui se faisait avant », a fait savoir M.Bizuru.
Selon Shakila Ndayishimiye, l’une de ces filles qui se sont rendues en Arabie Saoudite, c’est la joie d’avoir cette opportunité car, le pays fait tout pour lutter contre le chômage. Selon elle, leur sécurité est assurée car, tous les deux pays les reconnaissent.
Léopold Maroha