Vers un programme de coopération bilatérale à l’horizon 2024-2028
Le ministère des Affaires étrangères et de la coopération au développement, représenté par Syldie Manirerekana, assistant du ministre en partenariat avec la délégation Belge, représentée par l’Ambassadeur de Belgique au Burundi Michael Wimmer et le Directeur général adjoint de la coopération Belge, Bart Pennewaert, ont tenu la première réunion du Comité mixte paritaire de concertation, dans la soirée du mardi 18 février 2025. Il s’agit d’une réunion du Comité de concertation sur le programme de coopération bilatérale 2024-2028 entre le Burundi et la Belgique.

D’après à l’Ambassadeur Wimmer, cette réunion rentre dans le cadre de renforcer la coopération burundo-belge et cimenter les relations d’amitié de longue date entre les deux pays pour le bien-être de leurs peuples respectifs. Et d’ajouter que la Belgique attache une grande importance à la coopération burundo-belge tout en restant engagé à l’amélioration de cette dernière. M. Wimmer a ajouté que la Belgique est aux côtés du Burundi vers le développement durable en développant un partenariat fondé sur la confiance mutuelle. Pour lui, ce cadre de concertation est une occasion pour renforcer la coopération bilatérale notamment dans les secteurs de l’éducation, la santé et l’agriculture, etc. Il a ainsi interpelé tout un chacun en ce qui le concerne à apporter la pierre à l’édifice et à un travail d’ensemble pour rendre effective cette coopération. Il en a également appelé à la volonté de collaborer dans le respect des valeurs universelles avant d’affirmer l’attachement et le soutien de la Belgique à la région des Grands lacs pour relever les défis qui la hantent notamment sécuritaires.
Couverture du programme
De sa part, Bart Pennewaert a indiqué qu’il faut de nouvelles approches pour améliorer l’impact de l’intervention du programme de coopération burundo-belge à l’horizon 2024-2028, interpelant ainsi les parties prenantes à se projeter ensemble dans la mise en œuvre du programme. Et d’ajouter que dans le cadre de ce programme de coopération bilatérale, soixante-quinze millions d’euros seront alloués pour soutenir les secteurs de l’éducation, santé, l’agriculture et le renforcement des capacités, etc. A côté de tous ces secteurs, M. Pennewaert a également souligné que le programme interviendra pour relever plusieurs défis environnementaux, climatiques ainsi que le renforcement de la résilience des personnes les plus vulnérables notamment les femmes, filles et les jeunes. Le programme apportera notamment son appui dans les provinces ciblées du pays surtout les provinces de Cibitoke et Kirundo. Il a ainsi signalé que ce programme mettra en exergue un partenariat mutuellement engagé et un financement concentré sur la durabilité pour le bien-être des populations.
Engagement du Burundi
Quant à Syldie Manirerekana, le Burundi et la Belgique nouent des relations d’amitié qui ont permis de construire un partenariat constructif, fructueux et enrichissant dans plusieurs domaines. Il a ainsi signalé que les travaux du Comité mixte paritaire de concertation permettront d’assurer le suivi des objectifs contenus dans la convention signée en 2023 dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Burundi et la Belgique. Selon lui, ces objectifs visent les systèmes agroalimentaires durables par le soutien et la modernisation d’une agriculture plus performante. Il s’agit aussi d’un accès équitable et inclusif aux services sociaux de qualité notamment la santé, l’éducation et une insertion professionnelle par le développement des compétences professionnelles. M. Manirerekana a ainsi fait savoir qu’il se réjouit de la parfaite collaboration issue de la coopération entre le Burundi et la Belgique. Il a ainsi invité à jeter un regard rétrospectif sur ce qui a été réalisé pour voir si le programme se projette avec le contexte local existant en matière de développement. Mais, aussi voir si les modalités de mise en œuvre du programme sont porteuses pour l’appropriation des parties prenantes pour la transformation des moyens en résultats réels. Un autre regard est de voir si les mécanismes de mise en place et de suivi sont bien outillés pour éviter les faiblesses fréquentes notamment du faible taux d’exécution des prestations de la coopération. Il a ainsi salué les efforts fournis par le royaume de Belgique pour accompagner le Burundi dans sa quête pour le développement durable , réitérant ainsi l’engagement du Burundi à tout mettre en œuvre pour que ce programme bilatéral atteigne les objectifs convenus.
Laurent Mpundunziza