Avant que les jeunes puissent trouver un emploi en rapport avec ce qu’ils ont appris à l’école, ils doivent trouver des activités qui les maintiennent actifs. On peut s’améliorer à partir de petites choses. Les jeunes doivent donc savoir que leur avenir est entre leurs mains. À cette fin, un travail indépendant bien exécuté et bien intentionné améliorerait la qualité de vie. Les jeunes doivent partir du peu qu’ils détiennent pour sortir du chômage. C’est un reportage du 18 juin 2025.

Cédric Niyongabo, un jeune de la zone Kanyosha, titulaire d’un baccalauréat il explique que depuis son enfance, il souhaitait élever de petits animaux, ce qui lui aidait à subvenir à ses besoins pendant qu’il est encore à l’école. Arrivé à Bujumbura pour ses études universitaires, il a jugé nécessaire de trouver un emploi complémentaire à sa prêt-bourse afin de poursuivre ses études sans se soucier de l’avenir. Il a trouve alors un endroit pour élever des poules et le projet démarre.
Les jeunes doivent penser à la vie après les études
M. Niyongabo révèle que l’élevage de poules lui a amené à réfléchir plus profondément du rendement élevé. Il a commencé alors à chercher des moyens de les élever. « Jusqu’à présent, je n’ai pas réussi à me trouver un emploi, mais ma vie est belle grâce à mes activités d’élevage de poules », témoigne-t-il.
M. Niyongabo conseille les autres jeunes encore sur le banc l’école qu’il est bon de penser à la vie après les études. Pour lui, il n’est pas bon qu’une personne qui se classait première en classe échoue de s’insérer dans la vie professionnelle.
Jean Emmanuel Mbonyingingo, un jeune boulanger de la zone Kamenge, déclare qu’il a toujours donné la priorité aux petites activités génératrices de revenus afin de se prendre en charge quotidiennement. M. Mbonyingingo révèle que depuis qu’elle a rejoint l’université, elle gagne sa vie en fabriquant des gâteaux.
M. Mbonyingingo fait savoir qu’il a contué à peaufiner son projet après l’obtention de son diplôme. « J’ai écrit mon projet, je l’ai présenté au Paeej (Programme d’autonomisation économique et emploi des jeunes) et j’ai reçu une subvention en 2023, ce qui m’a permis d’améliorer mon projet. Je prévois rembourser ces fonds d’ici la fin de 2025, et je continuerai à utiliser les bénéfices », indique-t-il. M. Mbonyingingo signale qu’il a pu donner du travail aux jeunes chômeurs, ce qui les ont permis de pouvoir subvenir à leurs propres besoins et aider leurs familles.
Un voisin qui prospère illumine son entourage
Jean Paul Mahoro est l’une des cinq personnes employées par M. Mboningingo. Il explique qu’il a beaucoup bénéficié dans le projet de M. Mboningingo parce qu’il a trouvé un emploi. « Après avoir obtenu mon diplôme d’études secondaires, j’ai trouvé un endroit où vivre et gagner ma vie, ce qui me donne l’assurance que je peux me payer mes études universitaires», affirme-t-il. Il remercie M. Mbonyingingo pour lui avoir donné du travail. Selon lui, lorsqu’un jeune se développe, ça éclaire les autres et en tirent ensuite des connaissances menant vers le chemin du développement.
Etienne Nduwimana (Stagiaire)