
Les membres du gouvernement ont analyse différents points à l'ordre du jour
Sous la direction du président de la République Evariste Ndayishimiye, le Conseil des ministres s’est réuni le mercredi 3 août 2022 au Palais présidentiel de Gitega, pour analyser neuf points à l’ordre du jour dont la part de financement de l’INSS, de l’ONPR et de l’Etat pour augmenter la pension à 30% en faveur des retraités d’avant 2020.
Selon le document du Secrétariat général de l’Etat, les membres du gouvernement ont analysé une synthèse des projections des effectifs, la part de financement de l’INSS, de l’ONPR et la part de l’Etat, en respectant le scénario choisi par le ministre en charge des Finances, d’augmenter la pension à 30% pour les retraités d’avant 2020. Aucun retraité ne devrait pas toucher une pension inférieure à 30 000 BIF et les calculs y relatifs sur une période de 10 ans (2020-2030) ; le projet de loi portant modification de la loi n°1/04 du 27 janvier 2010 portant réorganisation des régimes de pensions et risques professionnels des fonctionnaires, des magistrats et des agents de l’Ordre judiciaire ; le projet de décret portant modification du décret n° 100/52 du 31 mars 2010 portant création, organisation et fonctionnement de l’Office national des pensions et risques professionnels des fonctionnaires, des magistrats et des agents de l’Ordre judiciaire .
Ils ont également étudié le projet de décret portant modalités de mise en application de la loi n° 1/09 du 14 mars portant modification de certaines dispositions de la loi n°1/12 du 12 mai 2020 portant Code de la protection sociale au Burundi pour le secteur public ; le projet d’ordonnance conjointe portant rehaussement des pensions perçues par les retraités du secteur public mis à la retraite avant le 1er janvier 2020, présentés par la ministre de la Solidarité nationale, des affaires sociales, de la personne humaine et du genre.
Le Conseil des ministres s’est également penché sur le projet de mémorandum d’entente entre le Gouvernement de la république du Burundi et l’entreprise « Frontier holdings limited » de l’Inde pour l’installation d’une usine de traitement et de gestion des déchets solides de la ville de Bujumbura , présenté par le ministre de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage ; une note sur les arriérés des contributions statutaires du Burundi au sein des organismes internationaux et régionaux, présentée par le ministre des Finances, du budget et de la planification économique ; une note sur la problématique de la commercialisation des produits comme ceux de la Brarudi, Buceco et Sosumo, présentée par la ministre du Commerce, du transport, de l’industrie et du tourisme.
Yvette Irambona