Une activité agricole rémunératrice
En ces jours où le gouvernement sensibilise la population à la promotion de la culture d’avocat, le jeune Lionel Nibizi a profité de cette occasion pour initier son projet de multiplication et vente de plants d’avocatier. Vendant un plant greffé à trois mille cinq cent francs burundais (3 500 FBu), le jeune Nibizi indique qu’il a pu initier d’autres petits projets grâce aux revenus qu’il tire de ce business.

Rencontré sur la colline Gahera de la commune Shombo en province de Karusi où il exécute son projet, Lionel Nibizi était en train d’entretenir ses pépinières de plants d’avocatiers. Il a expliqué que juste après ses études,il a décidé d’entreprendre dans l’agri-élevage pour éviter de rester chômeur. Il pratiquait notamment la culture des fruits et légumes. Et depuis l’année passée où le gouvernement a commencé de sensibiliser la population à s’éveiller à la culture d’avocat, M. Nibizi a entendu de cet appel en commençant un autre business; celui de multiplication et vente des plants d’avocatiers. Il précise qu’il a débuté ce projet depuis le début de la saison pluvieuse. Vendant entre 3 000 FBu et 3 500 Fbu un plant d’avocatier greffé selon le nombre voulu par l’acheteur, il fait savoir qu’il reçoit beaucoup de clients si bien qu’il lui est impossible de les satisfaire tous.
Il témoigne que grâce aux revenus tirés de ce business, il a déjà entrepris d’autres petit projets. «Après environ sept mois de travail, je vois les fruits de mon projet car j’ai déjà acheté deux vaches, deux porcs et quatre chèvres», se réjouit-t-il tout en témoignant qu’il a déjà embauché d’autres jeunes notamment ceux qui exploitent ses champs. En plus de cela, M.Nibizi se réjouit qu’il reçoit chaque jour des visiteurs qui viennent puiser les connaissances en ce qui concerne le greffage des plants. «Cela me donne du courage et j’espère que dans les jours à venir , je franchirai sur une autre stade», ajoute M. Nibizi. Il conseille ces confrères de retrousser les manches et être leurs propres patrons en créant des activités génératrices de revenus.
Eric Sabumukama