
M. Niyokindi pense que les les jeunes doivent faire en sorte que leurs rêves deviennent une réalité.
Dans la zone Gitaba de la commune et province de Rutana, Eric Niyokindi, un jeune lauréat des humanités générales a réalisé les rêves qu’il avait depuis son bas âge. Il s’agit de la fabrication d’une boisson qu’il a surnommée Akiwacu Wine, fabriquée à partir du sorgho, de la banane et du miel. Après ses six mois d’activités, il a présenté son projet dans la compétition organisée par le Programme d’autonomisation économique et d’emploi des jeunes (PAEEJ) et il a eu la chance de gagner, comme il l’indique lui-même.
Ce produit innovant a vu le jour au début de l’année deux mille vingt deux, sur la colline Gatongati, zone Gitaba de la commune et province de Rutana. Il s’agit d’un projet de fabrication d’une boisson appelée Akiwacu Wine initié par un jeune de cette localité après avoir obtenu son diplôme des humanités générales.
«Depuis mon enfance, j’avais des rêves d’accomplissement de ce projet mais j’ai surtout commencé à songer à la création de mon propre emploi deux ans avant la fin de mes études secondaires.», a-t-il précisé.
L’initiateur de ce projet indique que lors de sa scolarisation, il voyait ceux qui terminaient leurs études mais qui ne trouvaient pas facilement de l’emploi, ce qui lui a poussé à se poser la question de savoir ce qu’il fera après ses études. Voulant exceller dans ses activités, il a fourni tous ses efforts pour fabriquer une boisson de qualité, ce qui a fait que son projet soit retenu parmi les meilleurs par le programme d’autonomisation économique et d’emploi des jeunes (PAEEJ).
«Je voudrais informer les jeunes que la richesse provient des idées, qu’ils n’attendent plus de l’argent pour la réalisation de leurs rêves.», a-t-il insisté.
M. Niyokindi fait savoir qu’il n’avait pas de moyens financiers pour démarrer son projet, mais qu’il a plutôt sollicité deux plants de bananiers à l’école qu’il fréquentait. La réponse de cette dernière a été favorable. Il est parti avec ces bananiers pour les planter chez lui. Cela lui a permis d’avoir son propre champ de bananiers et par après, il a commencé à encaisser de l’argent.
Tharcisse Sibonkomezi (Stagiaire)