
L’exploitation de l’or est un travail dur et qui demande beaucoup d’énergies.Les exploitants font face à quelques défis dans le travail de tous les jours
L’exploitation de l’or est un travail dur et qui demande beaucoup d’énergies.Les exploitants font face à quelques défis dans le travail de tous les jours. Pour protéger l’environnement, il est demandé à ces exploitants de remettre en bon état le terrain après l’exploitation.
Dans un entretien avec Daniel Yamuremye, l’un des exploitants de l’or dans la vallée de Nyamagana, dans le secteur Rugeregere, commune Rugombo en province de Cibitoke, il fait savoir que l’exploitation de l’or n’est pas facile et demande beaucoup d’efforts. De temps en temps, les orpailleurs font face aux problèmes de manque de carburant pour leurs machines. En plus de cela, ce site est déjà exploité depuis longtemps, ce qui fait que la production est maigre.
Pour Déo Habonimana, le travail de l’or est dur. On peut passer toute la journée sans rien trouver. Les orpailleurs peuvent avoir des accidents pendant leur travail de tous les jours. Pour protéger l’environnement, après l’exploitation de l’or, les orpailleurs essaient de remettre le site comme il était avant. Ce terrain pourrait servir d’agriculture et la production augmente.
Remettre les sites exploités en bon état
Pour Anicet Saïdi, chef de cabinet du gouverneur de la province de Cibitoke, si l’exploitation de l’or ne se fait pas correctement, il peut occasionner des glissements de terrains. Il fait un clin d’œil aux orpailleurs qui ne remettent pas en bon état les sites après l’exploitation de ce minerai car cela pourrait causer des accidents. Pendant la période des pluies, les fossés qui sont creusés se remplissent d’eau, ce qui fait que des enfants peuvent tomber dedans.
L’administration essaie de faire des sensibilisations auprès des exploitants de l’or afin qu’ils comprennent l’intérêt de remettre en bon état les sites exploités. Les exploitants devraient comprendre que le site qui n’est pas remis en bon état constitue un danger à la population.
M. Saïdi demande à l’office burundais des mines d’être vigilant. Avant d’autoriser l’exploitation du nouveau site, il faut que les exploitants remettent en bon état le premier site abandonné.
Lucie Ngoyagoye