Le chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye ne ménage aucun effort pour encourager la jeunesse à l’autocréation d’emplois. Cette bonne initiative a poussé beaucoup de jeunes à concevoir leurs propres projets en vue d’impulser le Burundi vers son émergence. C’est le cas de certains jeunes de la commune urbaine de Ntahangwa qui, via leur entreprise, «Franck’s Cooker Street Food» organisent régulièrement des formations sur l’art culinaire en vue d’aider d’autres jeunes à sortir du chômage pour s’atteler au travail. Cela a été confirmé par Franck Kelly Mugisha, représentant de cette entreprise, lors d’un entretien qu’il nous a accordé, le mardi 2 Janvier 2024 à Bujumbura.
Selon M. Mugisha, le gouvernement du Burundi a déjà mis à la disposition des jeunes, beaucoup d’opportunités à exploiter. Cela se manifeste à travers les efforts de création de certaines institutions notamment le Programme d’autonomisation économique et d’emplois des jeunes(Paeej), la Banque d’investissement pour les jeunes(Bije) ainsi que le fonds d’impulsion, de garantie et d’accompagnement(Figa) en vue de financer des projets de développement conçus par les jeunes. Il revient donc selon lui, aux jeunes burundais de profiter de cette bonne volonté du chef de l’Etat en vue de se développer et de développer leur pays. Il explique que c’est dans ce cadre que leur entreprise «Franck’s Cooker Street Food» a jugé bon d’apporter sa contribution dans la lutte contre le chômage au Burundi. En effet, M. Mugisha fait savoir que cette entreprise organise régulièrement des formations en cuisine et pâtisserie à l’intention de tout jeune le souhaitant. Il estime qu’une telle stratégie pourra doter le Burundi de bons experts en art culinaire, ce qui attirera énormément les touristes. Le Burundi pourra ainsi en tirer profit en développant le secteur touristique pour faire entrer devises dont il a besoin.
L’insuffisance du matériel
M. Mugisha laisse entendre que les jeunes regroupés dans cette entreprise souhaiteraient partager leur savoir-faire avec tous les jeunes résidents au Burundi, qui sollicitent incessamment leur appui. Toutefois, il souligne que cette entreprise fait encore face aux défis liés à l’insuffisance de matériels nécessaires et efficaces pour pouvoir couvrir tout le pays et partager leur expérience avec la jeunesse. Il invite le gouvernement à renforcer davantage sa franche collaboration avec cette entreprise pour qu’elle puisse accompagner les jeunes dans l’accélération de la mise en œuvre de la vision d’émergence et de développement du Burundi.
Tharcisse Sibonkomezi