Dans les pays en voie de développement comme le Burundi, les métiers constituent la pierre angulaire du développement des jeunes. Ces derniers parviennent à apporter efficacement leur contribution dans l’augmentation de la production de leurs pays. C’est le cas de Franck kelly Mugisha, un jeune œuvrant dans la commune urbaine de Ntahangwa qui, à travers son entreprise «Franck’s cooker street Food company» a déjà formé deux cent soixante jeunes dans le but de les inciter à contribuer au métiers développement du pays. Cela ressort d’un entretien qu’il nous a accordé le 27 mai 2024 en commune Ntahangwa.
Selon M. Mugisha, les emplois jouent un rôle essentiel dans la réduction du taux de chômage des jeunes. Pour promouvoir leur développement et celui du pays, il est, selon lui, essentiel que les jeunes se lancent dans des activités entrepreneuriales. Pour y parvenir, ils doivent suffisamment se doter d’un savoir-faire leur permettant de mieux réussir dans leurs projets. C’est dans ce cadre que M. Mugisha a mis en place un projet de formation des jeunes en art culinaire. Ce jeune talentueux témoigne que l’idée d’entreprendre dans la formation en art culinaire lui est venue après avoir constaté que plusieurs jeunes décrochaient leurs diplômes sans toutefois trouver de l’emplois. Actuellement, il organise, via son entreprise, des formations en organisation événementielle, en cuisine et pâtisserie ainsi qu’en production des biscuits secs, des pains et des gâteaux. Selon ce jeune entrepreneur, deux cent soixante jeunes burundais ont été déjà formés pour se créer leurs emplois. Les professionnels sont également visés par son projet. En effet, M. Mugisha explique que les professionnels de ce métier ont également besoin de renforcer leurs capacités pour répondre facilement aux sollicitations de la clientèle. Les cuisiniers œuvrant dans les hôtels et restaurants peuvent ainsi, en cas de besoin, bénéficier des séances de renforcement des capacités. Selon lui, les responsables des hôtels et restaurants devraient désormais envoyer leurs employés dans ces séances de renforcement des capacités, une stratégie qui, selon lui contribuerait dans l’attraction des touristes.
Il projette implanter des agences de formation dans tout le pays
Dans le souci de permettre à tous les jeunes le souhaitant de suivre cette formation en art culinaire en vue de rompre avec le chômage, M. Mugisha laisse entendre qu’il souhaite implanter des agences de formation dans tout le pays. La population burundaise étant majoritairement constituée de jeunes en âge de travailler, M. Iradukunda fait savoir que les jeunes bénéficiaires de cette formation pourront ainsi contribuer dans l’augmentation de la production nationale à travers la réalisation de leurs projets générateurs de revenus. A cet effet, il invite l’Etat à appuyer son entreprise pour accélérer la mise en œuvre de sa vision.
Tharcisse Sibonkomezi