
Niyomwungere interpelle tous les concernés à s'y impliquer pour que la zone Muruta soit dotée d'un terrain de football permettant aux jeunes de s'épanouir
Manque de terrains de sport
Le sport constitue un élément incontournable dans l’éducation de la jeunesse. Il est un facteur d’équilibre et de santé, un moyen privilégié de mobilisation pour la paix. En commune Muruta de la province de Kayanza, l’encadrement sportif des jeunes fait face aux défis liés au manque de terrains pour différents jeux comme l’indique Serges Niyomwungere, représentant de l’Association des amis de la paix et du sport(AAPS) en commune Muruta.
«Le sport constitue un cadre approprié pour la réconciliation nationale et pour le dialogue interculturel.», estime M. Niyomwungere. Il fait savoir qu’au moment où la situation sociopolitique burundaise s’est déjà renormalisée, l’éducation physique et la pratique du sport y ont sensiblement contribué. Selon lui, ces dernières devront continuer à servir de tremplin pour mettre fin à certains maux qui minent la population de tout pays en période post-conflit notamment l’intolérance, la violence, toute forme d’exclusion, certaines maladies ainsi que le sous-développement. Pourtant, poursuit-il, la commune Muruta de la province de Kayanza fait actuellement face aux problèmes de manque de terrains pour l’encadrement sportif des jeunes, surtout dans la zone Muruta qui, actuellement, n’a aucun terrain de football. Auparavant, précise-t-il, les jeunes de cette zone disposaient d’un terrain de Nyarwonga sur lequel ils essayaient de faire leurs entrainements. Ce terrain qui n’existe plus, dit-il. M. Niyomwungere interpelle tous les concernés à s’y impliquer pour que la zone Muruta soit dotée d’un terrain de football permettant aux jeunes de s’épanouir.
Les effets néfastes sont déjà remarquables
M. Niyomwungere fait savoir que le problème de manque de terrains pour les différents jeux se remarque dans toute la commune en général. Cela a causé la disparition de certaines équipes à cause d’un manque de terrains d’entrainements. Les jeunes qui organisent un match sont obligés de se rendre au chef-lieu de la province de Kayanza parcourant une longue distance pour y parvenir. La majorité des jeunes, conclut-il, se sentent progressivement désintéressés par les activités sportives car ils ne disposent plus d’un cadre d’exploitation de leurs talents.
Tharcisse Sibonkomezi
(Stagiaire)