La filière textile est un secteur qui rassemble actuellement beaucoup de jeunes en âge de travailler. Sa meilleure organisation pourrait ainsi contribuer efficacement dans l’émergence et dans le développement du Burundi. C’est dans ce cadre qu’Edouard Nzambimana, un jeune œuvrant dans la commune urbaine de Mukaza a jugé bon de créer une entreprise «Best Fashion» pour satisfaire le marché au niveau tant local qu’international et ainsi contribuer non seulement dans l’augmentation de la production nationale mais aussi àccélérer la rentrée de devises dans le pays. Il nous l’a indiqué le jeudi 4 janvier 2024 lors de la visite que nous avons effectuée dans son entreprise.
Selon M. Nzambimana, la population burundaise est majoritairement jeune. Cela constitue un atout important pour son développement. Ainsi, après avoir constaté qu’il se manifeste une insuffisance d’entreprises burundaises pouvant confectionner les vêtements pour ensuite procéder à la vente en gros ou par commande, il témoigne qu’il a jugé bon de se rendre dans certains pays dont la Chine, en vue d’améliorer son savoir-faire. C’est ainsi qu’il a décidé de retourner dans son pays natal pour apporter sa contribution dans le développement du Burundi. Actuellement, il fabrique les habits de toutes catégories de personnes et effectue des ventes en gros.Cela facilite certains commerçants burundais qui s’approvisionnent en vêtements sans aucune contrepartie de devises. Il prévoit l’exportation de sa production pour contribuer dans la rentrée de devisesdans les caisses de l’Etat. Dans le but de lutter contre le chômage, huit jeunes ont été déjà recrutés dans une période ne dépassant pas une année. Il compte également organiser des formations en rapport avec ce métier pour inciter les autres jeunes à se doter de la liberté financière. Il invite d’autres jeunes burundais à s’atteler aux travaux de développement pour que leur avenir soit meilleur.
L’insuffisance de matériel, défi majeur
Suite à l’insuffisance de devises qui se manifeste au Burundi, M. Nzambimana laisse entendre qu’il ne parvient pas à importer suffisamment tout le matériel nécessaire dont il a besoin pour progresser dans son métier. Selon lui, les décideurs devraient créer davantage des conditions favorables aux entreprises naissantes pour les encourager. Cela leur permettrait, selon lui, de surmonter plusieurs défis auxquels ils font face, cela pousserait beaucoup de jeunes à créer leurs propres entreprises. Toutefois, il encourage d’autres jeunes à surmonter les défis variés pour ainsi développer leur pays.
Tharcisse Sibonkomezi