
La première dame a procédé au lancement officiel du vaccin contre le paludisme (Fidès Ndayisenga)
Il va contribuer à la réduction de la mortalité infantile
La Première dame du Burundi, Angeline Ndayishimiye a procédé le lundi 17 mars 2025 au lancement officiel du vaccin contre le paludisme dans la commune de Mpanda en province de Bubanza. Désormais, ce vaccin est de routine. Il va contribuer à la réduction de la mortalité infantile et les parents sont appelés à faire vacciner leurs enfants afin de lutter contre cette maladie.
Le vaccin contre le paludisme va commencer dans les 9 provinces du Burundi où il s’observe plus de paludisme. Ces provinces sont Bubanza, Cankuzo, Cibitoke, Karusi, Kirundo, Muyinga, Ngozi, Rutana et Ruyigi. Le vaccin va s’élargir dans les autres provinces plus tard.
La Première dame du Burundi appelle les parents qui ont les enfants d’âge compris entre 6 à 11 mois de les amener dans les structures sanitaires afin de bénéficier de ce vaccin. Ce dernier va être administré en 4 phases, c’est à dire à 6 mois, 7 mois, 9 mois et une année 6 mois. Elle a souligné que ce vaccin qui vient d’être introduit dans les vaccins de routine ne remplace pas les mesures de prévention contre le paludisme notamment l’utilisation de moustiquaires imprégnées d’insecticides et le traitement préventif chez les femmes enceintes. Il vient plutôt pour renforcer la lutte contre cette maladie afin de réduire les mortalités infantiles. Pour ce, elle a interpellé la population à continuer à observer les mesures de prévention contre le paludisme.
Mme Ndayishimiye a rappelé aux parents de continuer à faire vacciner leurs enfants dès la naissance. Cela va permettre au Burundi d’éviter les campagnes de lutter contre les maladies tout le temps. Aussi, elle a laissé entendre qu’une alimentation équilibrée est parmi les mesures de lutter contre les maladies infantiles.
Le ministre en charge de la santé, Lyduine Baradahana a indiqué que ce vaccin a été mis en place après des recherches plus approfondies. Elle a souligné qu’il va réduire les décès liés au paludisme. C’est une étape satisfaisante pour le Burundi dans le secteur de la santé.
Les partenaires de la santé soutiennent l’engagement du gouvernement
Quant au représentant de l’OMS au Burundi, Xavier Crispin, ce vaccin vient à point nommé au Burundi. Il est le fruit d’un travail considérable du gouvernement du Burundi et les partenaires de la santé au Burundi. Il a remercié le gouvernement du Burundi pour son engagement à lutter contre cette maladie. Ce vaccin constitue une avancée majeure dans la lutte contre cette maladie. L’initiative de ce vaccin s’inscrit dans le cadre de lutter contre le paludisme en Afrique car c’est la première maladie qui cause plus de décès. Il a ajouté que les enfants de moins de 5 ans sont les plus vulnérables face à cette maladie mortelle. C’est pourquoi les autorités sanitaires ont fait le bon choix d’introduire ce vaccin dans les programmes de vaccination. Il a signalé que 17 pays africains ont déjà introduit le vaccin contre le paludisme dans leurs programmes de vaccinations. Selon les évaluations, ce vaccin a un impact positif pour la santé publique.
Aucun enfant ne devrait souffrir d’une maladie qu’on peut vacciner
Pour Marrio Jimenez, responsable pays de Gavi, le vaccin contre le paludisme au Burundi marque une nouvelle histoire, c’est une étape cruciale dans la lutte contre cette maladie. Ce vaccin va réduire sensiblement l’impact du paludisme sur la santé publique. Il a précisé que le Gavi est fier d’être au côté du Burundi dans cette phase très importante. Pour lui, aucun enfant ne devrait pas souffrir d’une maladie qui a le vaccin. Il réitère son engagement pour soutenir le Burundi dans les programmes de vaccination.
Fidès Ndereyimana