Vers son écroulement si rien n’est fait
Le pont Kamirasato reliant la commune Kabezi et le quartier Ruziba passant sur la rivière Mugere nord, présente un danger pour la population qui l’utilise. Les habitants de la localité Butoza et Butoboro rencontrés, ont raconté au journal Le Renouveau du Burundi, le mercredi 19 mars 2025, que ce pont nécessite une réhabilitation pour éviter les conséquences qui peuvent surgir.

Les rives de la rivière Mugere continuent à s’élargir pendant cette saison pluviale, ce qui peut causer la démolition du pont reliant Ruziba et Gakungwe. Ce pont a été construit par la population de ces deux localités à partir des bois d’arbres qui se détériorent rapidement mettant ainsi en danger ceux qui l’utilisent habituellement.
Selon Diane Nsabimbona, une habitante de Gakungwe, le pont Kamirasato a une importance pour ceux qui y passent car, à défaut de ce pont, ils sont obligés de faire le contour en passant par le pont reliant la commune Kabezi et Muha sur la route nationale numéro 3 (RN3). «Ce pont facilite les personnes qui viennent des montagnes surplombant cette partie Sud de la ville de Bujumbura pour vendre les charbons au centre appelé Butoza. Les autres utilisateurs habituels de ce pont sont ceux qui viennent de la colline Butoboro et ses environs pour se rendre à Ruziba. Une nouvelle réhabilitation du pont est nécessaire pour éviter sa destruction totale et les conséquences qui peuvent s’y résulter », ajoute-t-elle.
M. Augustin Gateranya, un habitant du quartier Ruziba, a indiqué que le pont Kamirasato reliant son quartier avec celui de Gakungwe permet la circulation renforçant ainsi les relations sociales et économiques entre la population des deux localités de ces différentes communes. Il faut le protéger contre l’écroulement, car, est-il, d’intérêt public. « Pour moi, ce pont est bénéfique car, je peux y passer en cas de visite à mes amis et pour différentes activités sur les colline Gakungwe et Kimina. Si le pont ne fonctionne pas je suis obligé d’effectuer un long trajet qui me coûte cher pour pouvoir arriver là où j’exerce mes activités quotidiennes », explique Gateranya.
Nos interlocuteurs ont tous demandé de veiller à ce que ce pont soit protégé contreécroulement pour l’intérêt public.
Jean Marie Twagirayezu
(stagiaire)