La récolte de maïs est abondante dans cette contrée
Les agriculteurs de la commune Gihanga dans la province de Bubanza se réjouissent d’une récolte de maïs exceptionnelle pour la saison culturale A. Les conditions climatiques favorables et les efforts soutenus des agriculteurs ont permis d’obtenir des rendements abondants, rendant une amélioration de la sécurité alimentaire. Tels sont les propos des agriculteurs, dans une interview qu’ils ont accordée au journal Le Renouveau du Burundi le lundi 17 février 2025.

Marthe Nsengiyumva, l’une des agriculteurs interrogés, exprime sa satisfaction. La production de maïs a connu une augmentation significative par rapport aux années précédentes. Car, a dit-elle, la fois dernière, elle a récolté à peu près cinq cent kilogrammes de maïs, pour la saison culturale A 2025, la récolte dépasse une tonne. D’après elle, Cette réussite est le fruit d’un travail acharné, combiné à l’utilisation des semences de qualité et techniques agricoles modernes ainsi que le suivi des champs du jour au jour.
« La récolte abondante de maïs pourra non seulement assurer notre propre subsistance, mais également, vendre nos excédents de production sur les marchés locaux et régionaux. Cette source de revenus supplémentaire nous permettra d’améliorer les conditions de vie et développer davantage nos activités agricoles », a signalé Mme Nsengiyumva
La période de récolte, une aubaine pour les transporteurs à vélo
Les champs de maïs offrent une pleine joie pour les agriculteurs, mais aussi pour les transporteurs à vélo. Ces derniers sillonnent les chemins pour acheminer les récoltes vers les marchés ou les lieux identifiés par les agriculteurs soit chez leur domicile.
Un transporteur à vélo, Apollinaire Bucumi, a indiqué que la période de récolte du maïs est une bonne occasion. Il a poursuit en disant que pour transporter un sac de maïs pesant cent kilogrammes, l’agriculteur lui paie une somme de quinze mille francs burundais pour une distance de plus de deux kilomètres.
Il a ajouté que chaque voyage est une source de revenus, et plus la récolte est abondante, plus ses gains sont substantiels. Même si ce métier de transport à vélo qui est, quelques fois, négligé, nourrit ses enfants et fait vivre sa famille en général, et durant la période de production agricole en particulier, car c’est le moment de joie et de prospérité. a-t-il affirmé
Anne Bella Irakoze (Stagiaire)