Un des éleveurs de la Commune Gihanga affirme être à l’œuvre pour augmenter la production. Avec l’élevage des porcs et lapins, les éleveurs de cette commune comptent augmenter la production pour exporter la viande si possible dans d’autres pays. Ces éleveurs demandent néanmoins d’être appuyés par le gouvernement afin de réussir leurs objectifs visant à répondre aux attentes de la vision du pays.
Le quotidien Renouveau s’est rendu à la colline Gihungwe en commune Gihanga, province de Bubanza où il a rencontré Didier Nizigiyimana, un éleveur de porcs. Il s’est exprimé sur son élevage en ces termes : « J’ai commencé l’élevage avec 13 porcs en 2021. Au début, j’ai construit une porcherie subdivisée en 40 compartiments. Puisque je me lançais pour la première fois dans ledit élevage, j’étais obligé de faire recours aux experts pour me conseiller comment je dois m’y prendre ». M. Nizigiyimana a affirmé que pendant quatre ans, sa porcherie est passée de 13 à 1 680 porcs. Cet éleveur compte construire un abattoir moderne.
Augmenter la production des porcs et lapins
Quant à l’élevage des lapins, il a laissé entendre qu’il a commencé avec 45 lapins au mois de décembre dernier. Il arrive maintenant à 231 lapins. Dans son métier, il est confronté à différents défis : « Pour commencer, j’ai cherché dans l’entourage les petits lapins. J’ai constaté que la population n’est pas encore éveillée pour se lancer dans l’élevage pareil. J’étais obligé d’aller chercher ces lapereaux dans d’autres provinces. J’ai réussi à rassembler 45 lapins pour commencer. Aujourd’hui, j’arrive à 231 lapins dans quatre mois», a-t-il précisé. Cet éleveur a une vision de construire dans son lieu d’élevage, un centre naisseur qui multiplie les lapins afin que la population de la commune Gihanga et celle des autres communes du pays viennent s’approvisionner au sein de ce centre.
Ces éleveurs ont néanmoins rappelé que, malgré leurs initiatives d’augmenter la production pour réussir la vision du Burundi 2040-2060, ils font face à nombreux défis. Ils manquent d’espace suffisant pour cultiver les plantes qui servent de nourriture aux porcs et lapins. L’entretien de ces derniers est plus coûteux alors que ces éleveurs n’ont pas encore de moyens suffisants pour y réussir. Ils demandent pour ce faire, un appui du gouvernement, afin d’arriver aux objectifs fixés.
Rose Mpekerimana