Les conseils entrepreneuriaux que le chef de l’Etat burundais, Evariste Ndayishimiye ne cesse de prodiguer à la jeunesse occasionnent l’ouverture d’esprit de plusieurs jeunes diplômés. C’est le cas de Jean Marie Habimana, un jeune de la zone et commune Bugenyuzi en province de Karusi, détenteur d’un master en anglais, qui fabrique actuellement du fromage de soja. Son projet lui permet de subvenir quotidiennement à ses besoins comme il l’a témoigné le lundi 24 juillet 2023, lors d’un entretien qu’il a accordé à la rédaction du journal Le Renouveau.
«Grâce aux bons conseils du président de la République, j’ai su me débrouiller pour me créer de l’emploi.» a témoigné M. Habimana. Ce jeune détenteur d’un diplôme de master dans le département d’anglais à l’Ecole normale supérieure fait savoir qu’il a rejoint son village natal après avoir décroché son diplôme. Il a par après constaté que tous les diplômés ne peuvent pas être embauchés par l’Etat, ce qui lui a poussé à se lancer dans pas mal d’activités entrepreneuriales mais qui, malheureusement ne lui ramenaient pas grand profit. C’est ainsi qu’il a commencé à suivre attentivement les conseils du chef de l’Etat sur l’entrepreneuriat, ce qui lui a permis de constater qu’il peut partir d’un petit capital et arriver à sa vision. Il a alors eu la chance de suivre une formation d’un Camerounais, qui sur l’un des réseaux sociaux, lui montrait comment fabriquer le tofu. A l’issue de cette formation, il a songé en 2022, à mettre en application ce qu’il avait appris avec un capital de 100 000 FBu. Actuellement, il a déjà recruté neuf jeunes et il affirme que la qualité de sa production du tofu s’impose sur le marché d’écoulement, ce qui lui permet de subvenir quotidiennement à ses besoins. Il vise la création d’une usine de transformation du soja.
Des formations aux autres jeunes sont organisées
Dans le but de contribuer dans la lutte contre le chômage au Burundi, M. Habimana dit que des formations à l’intention d’autres jeunes qui le souhaitent sont organisées. Toutefois, il souligne que des contraintes liées à l’insuffisance de moyens financiers l’empêchent d’avoir des machines modernes pour exploiter convenablement son talent. Il sollicite un appui tant technique que financier pour mieux servir la nation burundaise.
Tharcisse Sibonkomezi