Dans le cadre de la création des agences de promotion des exportations qui a été mise en place en 2019, à partir de la Politique commerciale du Burundi, le pays s’est doté d’une feuille de route sur la facilitation des échanges des produits d’exportation dans le cadre de l’accord de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Cette feuille de route a été élaborée dans le cadre de mettre en œuvre l’accord de l’organisation mondiale du commerce (OMC) et pour se conformer aux mesures de facilitation des échanges contenus dans cet accord. Tels sont les propos de la directrice du commerce extérieur, Consolatte Sibomana, lors de la présentation des documents auxquels le Burundi peut se référer dans la promotion des exportations, le lundi 14 mai 2024 à Bujumbura.
Mme Sibomana a précisé que les activités et les mesures de facilitation des échanges des produits d’exportation contenues dans la feuille de route, sont mises en œuvre par l’Office burundais des recettes (OBR). Après l’évaluation, lesdites mesures sont entrain d’être appliquées par les institutions concernées. Parmi les documents auxquels le Burundi peut se référer, il s’agit notamment de la feuille de route de la Stratégie régionale de la promotion des exportations, de la stratégie nationale de mise en œuvre de l’accord de Zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf) de la Politique d’industrialisation et de sa stratégie de mise en œuvre.
Mme Sibomana a indiqué qu’actuellement, à travers le ministère en charge du commerce, une stratégie nationale de promotion des exportations est entrain d’être élaborée et le processus avance. Cette dernière va contribuer beaucoup dans la mise en œuvre de la politique commerciale du Burundi. Elle a rappelé que le régime de la zone de libré échange a été mis en place pour booster les exportations, augmenter l’emploi et faire rapatrier des devises provenant des entreprises qui ont adhéré ladite zone. Face aux conflits qui ont endeuillé le pays en 1992, beaucoup d’entreprises n’ont pas démarré les activités, d’autres se sont retirées de la Zlecaf car en 2001, quelques produits de ce régime ont été retirés.
Elle a ajouté qu’il y a, aujourd’hui, peu d’entreprises en activité. Ces dernières se heurtent à beaucoup de problèmes dont la non réponse aux attentes, les mesures de norme de qualité qui bloquent la compétitivité des entreprises et autres. La loi date de longtemps a-t-elle renchéri, il serait bon qu’elle soit révisée et mérite une amélioration. Pour que les entreprises fournissent des produits de bonnes qualités, il faut un appui solide au niveau du financement.
Signalons que les activités de l’élaboration des documents de promotion des exportations, ont été financées par Trade mark East Africa.
Odette Nijimbere