Depuis son accession au pouvoir, le 18 juin 2020, Evariste Ndayishimiye s’est engagé à changer l’image du pays. Dès lors le Burundi n’a cessé de rayonner diplomatiquement sur la scène internationale. A partir de cette période, des sanctions économiques qui avaient été « injustement » imposées contre le Burundi suite à la crise de 2015, ont été progressivement levées. Différentes responsabilités de gestion et de coordination des organisations des communautés régionales lui sont maintenant attribuées.
La volonté manifeste du président de la République de redonner l’image, de retoucher l’application de sa politique étrangère a permis au Burundi, de retrouver sa confiance auprès de la communauté tant régionale qu’internationale, après que des relations diplomatiques aient été entachées par la crise de 2015. Cela se remarque, d’un côté, à travers les responsabilités confiées à la plus haute autorité du pays par les communautés régionales. Les visites officielles du chef de l’Etat et des hauts cadres à l’étranger ont offert une occasion de redynamiser les liens de coopération bilatérale et de nouer de nouveaux partenariats.
De l’autre côté, les hautes autorités étrangères dont certains chefs d’Etat des pays africains, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, et bien d’autres ont foulé le sol burundais. En plus, le Burundi a eu l’honneur d’abriter différents sommets régionaux et au niveau du continent africain.
Des responsabilités attribuées
La politique d’ouverture éclairée par le chef de l’Etat a marqué des points importants sur la scène internationale. Revenant sur la confiance placée en le président burundais durant les cinq ans à la tête de la magistrature suprême, Evariste Ndayishimiye a déjà assuré différentes fonctions dans les organisations régionales. Ici, on peut citer, entre autres, sa présidence tournante de la Communauté de l’Afrique de l’Est(EAC), sa nomination comme Champion de l’Agenda Jeunesse, paix et sécurité de l’Union africaine, grâce à son engagement actif en faveur des jeunes. Ce n’est pas tout. Actuellement, le président burundais préside le Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa) et assure également la première vice-présidence de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine.
Dans la perspective d’assurer un haut niveau de la coopération, le gouvernement burundais a décidé de promouvoir une coopération au développement. C’est ainsi qu’une stratégie nationale de la coopération au développement (SNCD 2023-2027) a été mise en place, en vue de favoriser la croissance économique inclusive et durable, au profit de la population burundaise, sans oublier la promotion des partenariats.
Claude Hakizimana