Le mardi 14 mars 2023, Sanctus Niragira, ministre de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage a procédé à l’ouverture de la réunion des experts la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac). L’objectif était de préparer la 11e session ordinaire du conseil ordinaire des ministres de cette commission, qui se tient à Bujumbura, du 17 mars 2023.
Dans son discours, M. Niragira a laissé entendre que, malgré les efforts considérables enregistrés, la Comifac fait face aux défis de la mise en œuvre du plan de convergence, notamment la dépendance du fonctionnement aux aides extérieures et à la multiplicité des plateformes d’échange pour la valorisation des écosystèmes. En dépit des contributions des forêts du bassin du Congo considéré comme premier poumon mondial, il fait savoir qu’il est encore à peine pour mobiliser les financements internationaux en faveur de leur gestion et de leur préservation. Pour le ministre Niragira, la Comifac doit être une organisation forte, soutenue, capable d’apporter des solutions à ses multiples défis.
Pour lui, la Comifac doit être renforcée pour disposer des structures lui permettant de mobiliser des financements internationaux, et la rendre ainsi plus efficace quant à la mise en œuvre de ses actions en faveur de la gestion durable des forêts. Il a rappelé qu’il est plus que nécessaire de revoir les textes fondamentaux de l’organisation, les textes régissant son fonctionnement, ses organes et son personnel pour prendre en considération et relever tous les défis en vue de l’amélioration de son efficacité. Les pays, ajoute-t-il, doivent honorer leurs engagements et l’équitabilité dans le partage des retombées; ce qui doit être une pierre angulaire dans l’architecture de la Comifac.
Pour le Burundi, il indique que le gouvernement réaffirme son engagement à soutenir tous les efforts de la sous –région, pour une gestion concertée des écosystèmes forestiers.
Clovis Dusabe