Ce lundi 2 mai 2022, les musulmans du Burundi se joignent aux autres du monde entier dans la célébration de la fête d’Aïd el- Fitr. Dans les cérémonies qui se sont déroulés au terrain de Nyakabiga, en mairie de Bujumbura, le représentant adjoint de la Communauté islamique du Burundi (Comibu), Assoumani Protais Ndagijimana a indiqué que la fête d’Aïd el- Fitr est un jour de joie et de partage pour les musulmans et les non musulmans.
« C’est le deuxième jour du mois de mai 2022 qui correspond au premier mois de Chawal qui est le dixième mois d’après le calendrier islamique », explique M. Ndagijimana. Dans la tradition musulmane, c’est par la fête de rupture du jeûne musulman que s’achève réellement le ramadan. Cette journée de joie pour la communauté musulmane intervient après trente jours de jeûne. Comme indiqué, cette période est un temps de pénitence consacrée pour les musulmans. « Le ramadhan est une occasion de se purifier. Normalement, l’objectif principal du jeûne, c’est la piété », ajoute M. Ndagijimana.
La coïncidence d’Aïd el- Fitr avec la Journée internationale du travail
La célébration de la rupture du jeûne pour la communauté musulmane coïncide avec la célébration de la Journée internationale du travail. Pour le représentant adjoint de la Comibu, cette coïncidence n’est pas pour rien. Il est convaincu que c’est le pouvoir de Dieu qui a voulu que ces deux fêtes se célèbrent au même jour. Pour lui, c’est un signe très significatif d’unité entre la communauté islamique et le gouvernement du Burundi. Il ajoute que cette coïncidence montre que la communauté islamique du Burundi travaille en synergie avec le gouvernement pour atteindre des résultats escomptés. « Ces résultats ne sont pas bénéfiques uniquement pour les musulmans mais aussi pour tous les Burundais », affirme-t-il.
Le représentant légal de la Comibu, dans ses enseignements, interpelle les parents à bien éduquer leurs enfants et leur montrer le vrai chemin à suivre. Il prodigue aux parents musulmans de riches conseils constructifs les appelant à empêcher leurs enfants à se joindre aux groupes qui se disent défendre les religions.
Ces deux représentants de la Communauté islamique du Burundi convergent sur le mot d’ordre de cette journée qui était l’unité et la lutte contre le terrorisme quelle que soit sa forme.
Moïse Nkurunziza