Les coopératives des femmes artistes et artisanes du Burundi (Cofaab) a organisé une exposition vente d’une semaine des produits artisanaux. Selon Florence Nzeyimana de Cofaab, l’exposition-vente est une opportunité pour les artistes de vanter leurs produits.
Mme Nzeyimana a indiqué que les femmes ont déjà compris l’importance des coopératives car, elles sont plus efficaces quand elles sont ensemble. Pour cette exposition, Mme Nzeyimana a indiqué que c’est une belle occasion de montrer leurs produits. Aussi, c’est une occasion pour fournir beaucoup d’efforts car, elles voient qu’elles sont en compétition avec les autres. Elle a ajouté que c’est aussi une occasion pour donner leurs adresses car, les clients qui apprécient les produits lors de cette de l’exposition veulent connaître leurs adresses.
Notre interlocutrice a interpellé toutes les femmes qui n’ont pas encore fréquenté les coopératives ou les associations de rejoindre les autres. Car, si elles travaillent en synergie, elles augmentent la production. Aussi, ajoute-elle, les clients sont nombreux dans les expositions que si elles restent dans leurs places habituelles. Car, il y a ceux qui viennent dans l’exposition pour contempler les produits, mais qui finissent par acheter.
Mme Nzeyimana a pris l’occasion pour remercier le gouvernement du Burundi pour le soutien qu’il réserve au Cofaab en commençant par cette exposition. Mais, elle demande au gouvernement de continuer à appuyer cette coopérative car, elle a le projet de faire un recensement de toutes les femmes artistes du Burundi, cela n’est possible qu’avec l’intervention du gouvernement. Car, il y a des femmes artistes qui sont à l’intérieur du pays qui ont besoin de rejoindre les autres.
Mme Nzeyimana a indiqué que si cette coopérative arrive à faire ce recensement, elle a l’intension de s’agrandir pour passer d’une coopérative à une fédération afin que toutes les femmes artistes puissent y adhérer. Cela permettra aux femmes artistes burundaises d’avoir un cadre de travail dans le but d’atteindre leur autonomisation.
Fidès Ndereyimana