Le Conseil national pour l’unité nationale et la réconciliation (CNUNR) a organisé un atelier d’échanges avec la partie civile œuvrant en mairie de Bujumbura. Les échanges ont porté sur l’état des lieux de l’Unité nationale et de la réconciliation au Burundi. Le président de ce conseil, Deogratias Nsanganiyumwami a indiqué que l’unité nationale est une réalité au Burundi.
« La cohésion sociale et l’unité nationale sont une réalité au Burundi; la population vaque quotidiennement à leurs activités quotidiennes et génératrices de revenus», a indiqué M. Nsanganiyumwami. Pour réaffirmer cela, le président du CNUNR a évoqué le processus électoral en cours qui suit son cours normal. Toutefois, des défis ont été relevés au sein de la diaspora. Comme indiqué, il existe au sein de la diaspora de certains pays, différents groupuscules qui entravent la cohésion sociale. Les participants ont demandé à ce conseil de penser à rencontrer ces Burundais pour aborder les défis qui entravent la cohésion sociale au sein de la diaspora.
Différentes recommandations formulées
Les participants dans cet atelier ont formulé certaines recommandations visant le renforcement de la cohésion sociale. C’est notamment, donner à l’institution des Bashingantahe la place qui lui convient dans la société burundaise. Les politiciens doivent promouvoir l’unité nationale et les burundais doivent s’approprier les solutions de leurs défis au lieu d’accuser toujours les colonisateurs.
Les participants ont recommandé également la création d’un climat apaisant afin que personne ne fuit plus le pays. Ils ont également recommandé la mise en place d’un plan de sortie de crise pour que les gens puissent penser à d’autres secteurs autres que le secteur public. Il y a également la nécessité de trouver une méthode de faire connaitre le CNUNR et ses missions à la population et à sensibiliser la population burundaise à tous les niveaux. Ils ont enfin recommandé l’analyse des causes qui perturbent I’unité nationale.
Moïse Nkurunziza