Lutter contre la stigmatisation du malade, une priorité
Dans le cadre de sensibiliser la société burundaise sur l’inclusion sociale et la lutte contre la stigmatisation des personnes vivant avec des troubles mentaux, le centre neuropsychiatrique de Kamenge(CNPK), en collaboration avec ses partenaires, a animé le lundi 17 février 2025, une conférence de presse. Un des objectifs, selon le directeur de ce centre Révérend Frère Marcus Ciza, est de sensibiliser sur la lutte contre la stigmatisation des personnes souffrant de troubles mentaux.
« Nous avons la responsabilité collective de briser les tabous qui entourent la santé mentale et de favoriser un environnement où chaque individu, quelle que soit sa situation, puissent se sentir inclus et respecté », a souligné M.Ciza. Il a informé que la susdite conférence est le partenariat entre plusieurs institutions et organisations engagées, intervenant en santé mentale. D’où, a-t-il fait savoir, c’est l’occasion d’inviter les parties prenantes à sensibiliser la communauté sur la nécessité de réhabiliter les personnes ayant suivi un parcours psychiatrique en leur offrant les mêmes opportunités de réinsertion sociale que tout autre citoyen.
Aider les malades à retrouver leur dignité
Dr Godelive Nimubona, dans son exposé, a montré clairement les symptômes d’une maladie mentale et la manière dont pas mal de gens considère la personne victime. Pour lui, la maladie mentale est comme tant d’autres maladies et guérit. Elle a invité de ce fait, tout le monde à lutter contre la stigmatisation qui entoure la maladie mentale. « Car, cette stigmatisation empêche les personnes atteintes de retrouver une place digne dans la société ». a -t-elle insisté.
Il est important de signaler qu’au cours de ladite conférence, les différentes dimensions de santé mentale, des symptômes des troubles mentaux aux causes sous-jacentes, en passant par les impacts sur les individus et leur entourage. Des témoignages poignants de personnes ayant suivi un parcours psychiatrique ont été partagés, faisant comprendre leur vécu et favorisant leur réinsertion au sein de la communauté.
Donathe Ndayisenga
