La Commission nationale indépendante des droits de l’Homme (CNIDH) a organisé, le jeudi 16 mars 2023 dans la province de Gitega, une réunion de deux jours avec les leaders religieux. L’objectif est d’échanger avec ces derniers sur leur rôle dans la protection et promotion des droits de l’Homme afin de contribuer à la promotion du travail au Burundi.
La Constitution du Burundi interdit la discrimination religieuse, respecte la liberté de pensée, de conscience et de religion, et accorde à tous les citoyens le droit à la même protection de la loi, quelle que soit leur religion. Consolate Habimana, Vice présidente de la CNIDH a précisé que cet atelier s’inscrit dans le cadre des droits économiques, sociaux et culturels des citoyens. Ce qui fait appel aux projets à être élaborés par les confessions religieuses. «Non seulement que ces confessions religieuses doivent assurer un encadrement spirituel aux fidèles, a-t-elle souligné, mais aussi faut-il veiller, penser à leur vie quotidienne, aider les fidèles dans leur vie en concevant des projets d’avenir notamment la construction des écoles, des hôpitaux, les projets d’autonomisation, le travail. Tout ce qui rentre pour aider les fidèles dans la survie de leur famille et également profitable pour la population environnante». Elle a souligné que c’est une activité qui s’inscrit dans l’optique de sensibiliser les différentes confessions religieuses pour jouer pleinement leur rôle.
Profiter des opportunités des leaders religieux pour impulser le développement
Mme Habimana a précisé l’objectif de ces échanges avec les leaders religieux. «Ceux-ci, a-t-elle dit, ont beaucoup d’opportunités de rencontrer une grande masse de la population burundaise pour impulser le développement socio-économique. Chaque citoyen, chaque fidèle à son appartenance religieuse, une famille spirituelle dans laquelle il est éduqué, donc un encadrement pour lui». Et d’ajouter que ce fidèle a droit d’être protégé dans sa vie tant spirituelle que physique.
A cet effet, a-t-elle, souligné, les leaders religieux ont un grand rôle à jouer dans la protection et promotion des droits humains surtout que les droits touchent toute la vie quotidienne d’un citoyen.
Mme Habimana n’a pas manqué de signaler que les exposés des orateurs allaient servir de prétextes pour jeter un regard rétrospectif sur les avancées et les défis pour alimenter les échanges-débats sur ce qui est et ce qui devrait être.
Donathe Ndayisenga