Le Conseil national de la communication (CNC) en collaboration avec le ministère en charge des médias a organisé, le vendredi 15 avril 2022, une rencontre d’échanges avec les responsables des médias. L’objectif était d’échanger sur les défis qui entravent le travail des médias afin de trouver ensemble des solutions.
Thierry Kitamoya, assistant de la ministre en charge des médias, dans son allocution d’ouverture, a indiqué que l’objectif de la rencontre est d’échanger sur les défis qui entravent le travail des médias, afin de trouver ensemble des solutions.
Parlant des défis dans le monde médiatique, M. Kitamoya a évoqué que le défi majeur est lié au manque de moyens qui impacte la capacité de collecte de l’information et les conditions de vie des journalistes. « Les médias et les journalistes sont devenus nombreux et le gouvernement, à lui seul, ne pourrait résoudre ce problème sans l’appui des partenaires», a-t-il signalé.
Nécessité de collaboration entre les journalistes et les sources d’informations
En plus, continue-t-il, le manque de professionnalisme observé avec la venue de l’internet est aussi un autre défi. Les professionnels n’ont plus le monopole de la production des contenus médiatiques à adresser à la population. Cette dernière consomme souvent des informations contaminées. Pour contribuer à pallier ce défi, des séances de renforcement des capacités des journalistes seront organisées dans l’avenir par le ministère en collaboration avec le CNC.
Quant aux difficultés à accéder aux sources d’informations, M. Kitamoya a dit que les journalistes et les sources d’informations doivent collaborer car, ils travaillent pour leur pays. Dans cette perspective, des rencontres seront organisées à l’intention des responsables des médias avec les porte-paroles des ministères, avec les gouverneurs de province, et d’autres avec la société civile, les opérateurs économiques, etc.
Selon la présidente du CNC, Vestine Nahimana, cette rencontre vient au moment opportun pour faire une introspection quant à l’exercice du métier des journalistes, une occasion de relever les forces et les faiblesses afin d’améliorer la façon de travailler des journalistes pour le développement du pays.
Mme Nahimana salue le travail abattu par les journalistes et a profité de l’occasion pour les exhorter à continuer de travailler toujours dans le respect des textes et lois régissant le métier du journalisme.
Espoir d’une meilleure place du ministère pour l’évaluation du second semestre
A cette occasion, la presse a posé une question à l’assistant du ministre à propos de la note obtenue par le ministère en charge des médias selon le rapport des réalisations des ministères. M. Kitamoya a répondu que l’indisponibilité des moyens à temps est l’une des raisons qui ont fait que le ministère ait eu la dernière place parmi les 15 ministères. Car, a-t-il expliqué, l’accomplissement du PAA demande des moyens et ces derniers proviennent de différentes sources y compris le budget général de l’Etat.
L’évaluation de l’année passée (2020-2021) pour le premier semestre a donné la même place, mais cela n’a pas empêché que le ministère soit coté le deuxième sur les quinze ministères, a-t-il rappelé. « Aujourd’hui, compte tenu de l’état d’avancement de la mise en œuvre de ce plan d’actions depuis le mois de janvier, nous ne doutons pas qu’à la fin de l’année budgétaire le ministère pourra recouvrer sa deuxième place pourquoi pas la première », a martelé M. Kitamoya.
Après l’ouverture de la rencontre, les activités se sont poursuivies à huis clos.
Claude Hakizimana