La présidente du Conseil national de la communication, Espérance Ndayizeye, a procédé, le jeudi 22 août 2024 à Bujumbura, à l’ouverture de l’assemblée plénière ordinaire suivie d’un point de presse. Cette assemblée va durer deux jours .Dans sons discours, elle a fait savoir que l’un des points importants à l’ordre du jour est l’analyse et l’approbation du rapport annuel du CNC, exercice 2023-2024.
Espérance Ndayizeye a fait savoir que l’un des points importants à l’ordre du jour est l’analyse et l’approbation du rapport annuel du CNC, exercice 2023-2024. Elle a indiqué que comme le stipule l’article 35 de la loi régissant le Conseil national de la communication du 8 mars 2018, cette institution produit un rapport annuel qui passe en revue l’exécution des missions du CNC, ses décisions et ses recommandations, l’état des médias au Burundi ainsi que le respect des textes régissant la presse au Burundi. Après son adoption par ladite assemblée réunie, il sera transmis à la présidence de la République, au gouvernement, à l’Assemblée nationale et au Sénat.
D’autres points à l’ordre du jour de cettee assemblée plénière ordinaire sont notamment l’analyse des dossiers de demande d’agrément des médias ainsi qu’une présentation suivie des échanges sur un draft d’une étude sur l’état des lieux des messages et discours de haine, diffusés et publiés par les médias de février 2023 à février 2024. « Nous espérons qu’une fois validée, l’étude va nous servir d’outil de sensibilisation à l’endroit des acteurs politiques, de la société civile et du monde médiatique pour que de tels messages soient bannis dans les médias. Notre souci le plus ardent est que les médias travaillent dans le respect de la loi et innovent leurs productions, en diversifiant les contenus. Avec la vision du Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060, nous sommes confiants que les médias vont jouer un rôle déterminant et catalyseur dans la mise en œuvre de cette vision, en augmentant le nombre de production sur des sujets visant à promouvoir le développement sur tous ses aspects. », a-t-elle précisé.
Les pouvoirs publics qui ne donnent pas l’information aux journalistes
Mme Ndayizeye indique que le journaliste doit diffuser l’information sans ajouter ses commentaires. Il fait sa profession dans le respect de la loi qui le régit et les règlements d’ordre intérieur dans le but de se protéger. Il doit avoir l’accès à l’information partout où il est. En dehors des activités journalistiques, il est considéré comme d’autres citoyens. Le conseil national de la communication de son côté, ne ménagera aucun effort pour sensibiliser les pouvoirs publics détenteurs de l’information à leur accorder l’accès en toute liberté.
Dans ce contexte, le CNC envisage rencontrer très prochainement les responsables des médias et après, les responsables de l’administration à la base afin d’échanger sur les défis liés à l’accès à l’information et les innovations contenues dans la nouvelle loi régissant la presse au Burundi.
Elle appelle enfin les journalistes à toujours œuvrer pour l’intérêt de la population, en leur servant une information de qualité et utile à leur développement intégral.
Odette Nijimbere