
Les cartes ont été remises aux responsables des médias.
Le Conseil national de la communication (CNC) a procédé le vendredi 2 décembre 2022 au lancement officiel de la remise des cartes de presse. Deux cent quarante-huit cartes ont été distribuées et les autres qui restent vont être distribués dans quelques jours.
La présidente du CNC, Vestine Nahimana a fait savoir que les cartes de presse s’inscrivent dans le cadre de la loi régissant la presse au Burundi. Elle a précisé que la possession d’une carte de presse n’est pas un choix mais une obligation légale. En effet, Mme Nahimana a indiqué que la validité de l’ancienne carte de presse avait expiré au mois d’avril 2022. C’est pourquoi le CNC a pensé à la confection d’une nouvelle carte de presse. Aussi, l’ancienne carte de presse avait une courte durée de validité, c’est-à-dire deux ans et le CNC a pensé un délai de validité de 5 ans car il pointe à l’horizon de l’échéance électorale de 2027.
Les cartes qui restent seront imprimées dans deux ou trois jours
Mme Nahimana a indiqué que le CNC a déjà reçu aux environs mille dossiers des demandeurs mais la plupart sont arrivés tardivement, c’est pourquoi 248 cartes de presse seulement ont été distribuées. Mais, elle a précisé que dans deux ou trois jours les autres cartes seront imprimées pour les remettre aux responsables des médias qui ont déposé les demandes. Elle a pris l’occasion pour remercier les responsables qui ont répondu à l’appel du CNC dans un délai demandé pour faciliter le processus du confectionnement de la carte de presse. Elle a encouragé les journalistes bénéficiaires de ces cartes d’en faire un bon usage. Elle leur a rappelé que la carte de presse est comme une clé qui va ouvrir beaucoup de portes là où le détenteur va se diriger pour la couverture médiatique de différents événements. Elle a ajouté que désormais, un journaliste va présenter la carte de presse pour exercer son métier.
A la question de savoir si les stagiaires ou les pigistes continueront à exercer le métier, Mme Nahimana a précisé qu’ils pourront continuer à effectuer leur prestation mais ils n’auront pas la qualité de bénéficiaires des cartes de presse.
Fidès Ndereyimana