La Croix-Rouge-Burundi a animé, le mercredi 18 octobre 2023, un rendez- vous du donner et du recevoir entre les sociétés nationales de la Croix-Rouge des quatre pays membres du « cluster Kinshasa » qui sont le Burundi, le Rwanda, la République démocratique du Congo et le Congo Brazzaville. Selon Anselme Katiyunguruza, secrétaire générale de la Croix-Rouge-Burundi, l’objectif est de voir ensemble comment chacun peut travailler dans son contexte et à son rythme mais en ne laissant personne derrière.
Il y a quatre semaines, toutes les sociétés nationales de la Croix-Rouge de l’Afrique se sont retrouvées à Naïrobi dans ce qu’elles ont appelé la dixième conférence panafricaine. M. Katiyunguruza a rappelé que lesdites sociétés se sont convenues sur des actions à mener durant quatre ans à venir au niveau de toute l’Afrique. Du côté des quatre pays membres du cluster Kinshasa, elles se sont retrouvées à Bujumbura pour voir ensemble comment chacun peut travailler dans son contexte et à son rythme mais en ne laissant personne derrière.
Un service ambulancier, un besoin pour la Croix-Rouge-Burundi
Katiyunguruza a signalé que dans d’autres pays de la sous région, les sociétés nationales sont parvenues à organiser des services ambulanciers pour secourir les malades chroniques, les accidentés de la route, subvenir aux besoins souvent récurrents des mères. « Nous avons initié, dit-il, des échanges avec le ministère en charge de la santé, compétente de nous accorder cette possibilité de le faire et la Croix-Rouge du Burundi est prête à devenir une société nationale capable d’initier, d’animer et d’encadrer le service ambulancier ».
Avoir un partenaire gouvernementale
« Nous aimerions avoir un partenaire gouvernementale qui soit plus attentif aux besoins de la Croix-Rouge », a indiqué Katiyunguruza. Et d’ajouter qu’il y a un accord cadre qui définit clairement les responsabilités du gouvernement et celles de la Croix-Rouge par rapport à la gestion des catastrophes. « Il y a des accords spécifiques, dit-il, avec différents départements ministériels qui sont partenaires à la Croix-Rouge ». Là, a-t-il signalé, la Croix rouge souhaiterait avoir des avantages liés ce à quoi les États partis aux conventions de Genève se sont engagés.
Donathe Ndayisenga