A l’issue de cinq années à compter du 18 juin 2020 au 18 juin 2025, une période marquée par un retour à la stabilité et une relance du développement endogène, la capitale politique du Burundi, Gitega, se pare de nouvelles ambitions. Sous la houlette du président Evariste Ndayishimiye, tant le secteur public que privé y ont engagé des projets structurants, qui dessinent peu à peu le visage d’une ville modernisée et résolument tournée vers l’avenir. C’est grâce à la paix et la sécurité avec une touche de stimulation des investissements que des œuvres sont en train d’être réalisées comme l’ont indiqué différents opérateurs économiques approchés.

Le secteur des infrastructures tant public que privé, en province de Gitega, a changé positivement l’image du pays en général et de la capitale politique en particulier, durant ces 5 ans que le président de la République Evariste Ndayishimiye vient de passer au pouvoir. Dans le secteur public, en plus du bâtiment qui abrite le tribunal de grande instance de Gitega, l’ancien aérodrome de Bwoga, longtemps inoccupé, devient aujourd’hui l’épicentre du nouveau quartier administratif de Gitega. Sur ce site, plusieurs immeubles ministériels aux lignes contemporaines s’élèvent progressivement. Pensés pour favoriser la synergie entre les services de l’Etat et faciliter l’accès du citoyen aux institutions, ces bâtiments incarnent la volonté de doter la capitale politique d’infrastructures à la fois fonctionnelles et esthétiques.
Les secteurs sanitaire et éducatif, certains des bénéficiaires de l’investissement privé
Face à la demande croissante en soins de qualité, les polycliniques «Ubuzima» et «Wakize» ont su combler un vide, en complément de l’hôpital régional de Gitega. Alliant technologies médicales et équipes spécialisées, elles offrent des services diagnostiques et thérapeutiques innovants. Les patients saluent notamment la rapidité de la prise en charge et le confort des installations, qui contribuent à désengorger les structures publiques tout en élevant le standard des soins. A l’hôpital régional de Gitega, la fondation Bonne action « Umugiraneza » de la Première dame du pays Angeline Ndayishimiye y a construit un centre de traitement des fistules obstétricales digne de son nom.

Le climat de paix et les incitations à l’investissement local ont favorisé l’éclosion d’une offre éducative ambitieuse. Audrick Ndayishimiye, entrepreneur burundais, a érigé deux établissements à vocation internationale. L’un, inauguré en 2023 et porté par l’initiative de l’investisseur local Audrick Ndayishimiye, Gitega Green Hill International College, s’est rapidement imposé comme l’un des fleurons de l’enseignement secondaire à vocation internationale au Burundi. L’Ecole de la Vision, reconnue pour ses installations high tech notamment les laboratoires informatiques et salles modulables et son corps enseignant formé à l’international. Ces structures d’Audrick Ndayishimiye, répondent aux exigences des familles en quête d’une éducation globale et préparent les élèves à évoluer dans un monde interconnecté.
Hôtellerie, un positionnement haut de gamme
Durant ces cinq ans, l’essor des affaires et des rencontres institutionnelles à Gitega se traduit par une offre hôtelière en pleine modernisation. Parmi les plus percutants, Moriah hôtel, propriété d’Appolinaire Hakizimana, investisseur local proposant des chambres et suites élégantes, un centre de conférences modulable et une cuisine fusion inspirée des traditions burundaises. Luxe hôtel d’un certain Blaise Munezero et Matergo Hôtel de la congrégation des sœurs Bene Tereza, de leur côté, séduisent par son design contemporain, son spa urbain et ses services personnalisés. Tous deux répondent aux standards internationaux, contribuant à faire de Gitega, une escale prisée des diplomates, investisseurs et des touristes.

Ces réalisations conjuguent le dynamisme du secteur privé et la vision stratégique de l’Etat. A un stade du parcours de la mandature d’Evariste Ndayishimiye, Gitega se transforme en un pôle administratif, économique et éducatif de premier plan. Alors que le Burundi aspire à rejoindre, d’ici 2040, le rang des pays émergents, et 2060, celui des pays développés, la capitale politique se fait l’écrin de projets porteurs de croissance et de rayonnement international. « La paix, la sécurité et la bonne gouvernance ne sont pas de vains mots, mais les socles sur lesquels se bâtit tout développement durable », rappelait récemment le président Ndayishimiye.
Amédée Habimana