
Les participants ont appris que le Burundi n'est pas un émetteur de gaz à effet de serre qui sont à l'origine des changements climatiques
Le ministère de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage a procédé le mardi, 21 juin 2022 à la validation du premier rapport biennal sur les changements climatiques. Les effets des changements climatiques affectent principalement les secteurs clés de l’économie nationale.
Dans son discours d’ouverture des activités, Lazarre Nsaguye, directeur général des ressources humaines au ministère de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage qui a représenté le ministre a fait savoir que le monde est confronté à plusieurs défis, y compris la gestion des catastrophes d’origine climatique. Pour le Burundi, les effets des changements climatiques qui sont notamment les sécheresses, les inondations, les éboulements et les glissements de terrains se généralisent de plus en plus et affectent principalement les secteurs clés de l’économie nationale. Ces derniers sont entre autres l’agriculture, l’énergie, les ressources en eau, les écosystèmes forestiers, les infrastructures de transport sans oublier la santé humaine.
M. Nsaguye indique que, face à ces effets, les scientifiques ont fait savoir que leurs impacts seront de plus en plus destructeurs et irréversibles si rien n’est fait pour atténuer les émissions anthropiques qui sont à leur origine. C’est pour cette raison que le Burundi a entamé des efforts particuliers pour contribuer dans la réduction des émissions anthropiques de gaz à effet de serre grâce aux programmes de reboisement et l’utilisation des foyers améliorés. Il a également entrepris des efforts particuliers d’adaptation par la mise en œuvre des outils déjà existant dont le plan d’action national d’adaptation aux changements climatiques, la politique et la stratégie nationale sur les changements climatiques, etc.
Il est préparé dans un cadre participatif et inclusif
M. Nsaguye fait savoir que depuis son adhésion effective à la convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques, le Burundi a participé aux conférences des parties (Cop) qui ont lieu chaque année et auxquelles d’importantes décisions sont prises.
M. Nsaguye indique également que cet atelier a été organisé pour analyser et valider le premier rapport biennal sur les changements climatiques dont la préparation par les pays en développement y compris le Burundi émane de la décision 2 de la 17e conférence des parties en son annexe 3.
Ce rapport a été préparé dans un processus participatif et inclusif sur six principales thématiques à savoir les circonstances nationales, l’inventaire national de gaz à effet de serre, les actions d’atténuations des émissions anthropiques de gaz à effet de serre et leurs effets, les contraintes, les lacunes, les capacités financières, techniques et les besoins, les informations sur le niveau d’appui reçu pour la préparation et la soumission des rapports biennaux et enfin le système MRV (mesures, rapports et la vérification) en matière des changements climatiques.
M. Nsanguye fait savoir que, selon les résultats de l’inventaire des gaz à effets de serre, le Burundi comme les autres pays en développement n’est pas un émetteur de gaz à effet de serre qui sont à l’origine des changements climatiques. Ce sont les pays non industrialisés qui sont les plus touchés par les impacts des changements climatiques.
Lucie Ngoyagoye