En fin d’après-midi du vendredi 16 février 2024, les membres et le président de la CFCIB (Chambre fédérale de commerce et de l’industrie du Burundi) ont effectué une visite aux malades alités à l’hôpital régional de Gitega. Ils étaient porteurs d’une aide en vivres et non vivres à 50 malades plus vulnérables financièrement et un chèque de 5 000 282 FBu pour payer en faveur des vulnérables guéris mais qui n’ont pas de moyens. Au cours des cérémonies d’échanges de vœux organisées par la suite, Marie Chantal Nijimbere, la ministre en charge du commerce, a laissé entendre que le gouvernement du Burundi compte sur les investisseurs pour arriver à la vision de faire du Burundi, un pays émergent en 2040 et un pays développé en 2060.
Dans son discours, la ministre du Commerce, des transports, de l’industrie et du tourisme, Marie Chantal Nijimbere, a fait entendre que la CFCIB joue un rôle important dans l’accroissement de l’économie nationale, d’où le gouvernement a mis en place un mécanisme de dialogue permanent avec les investisseurs où mensuellement, une rencontre d’échange sur les défis et opportunités est organisée. Elle l’a dit au cours des cérémonies d’échange de vœux entre les investisseurs membres de la CFCIB à Gitega. Et de faire savoir que sans les investisseurs, le Burundi ne pourrait pas arriver à réaliser sa vision d’un pays émergent en 2040 et un pays développé en 2060. Pour cela le gouvernement est conscient de l’apport considérable des membres de la CFCIB dans ce combat vers le développement du Burundi. C’est ainsi que dernièrement, il a été organisé une journée dédiée aux investisseurs et entrepreneurs dénommée « Umuzingaday », une occasion d’échanger encore une fois sur les opportunités d’investir au Burundi ainsi que les défis face auxquels se retrouvent les investisseurs au Burundi. Mme Nijimbere a laissé entendre que la CFCIB travaille de commun accord avec le gouvernement du Burundi pour lever quelques défis qui se manifestent chaque fois dans le secteur du commerce et de l’industrie au Burundi.
Une plateforme en ligne mise en place
Pour le président de la CFCIB Olivier Suguru, les opérateurs économiques au Burundi sont en train de nouer des relations avec ceux de la sous-région et d’autres pays comme le Maroc, le Canada, la Turquie, le Qatar, etc. C’est dans le but de pouvoir améliorer le climat des affaires au Burundi et inciter d’autres investisseurs à amener leurs capitaux au Burundi. M Suguru a dit que la CFCIB ne cesse de travailler pour contribuer à améliorer le climat des affaires au Burundi notamment en favorisant les activités commerciales et industrielles. Et de laisser entendre que c’est dans ce but qu’une plateforme en ligne a été mise en place pour permettre aux industriels de vendre les produits en ligne. Il s’agit notamment de leur accorder un accès au marché, accès aux informations en temps réel, à l’affichage de leurs produit et l’accès aux fournisseurs de services tels que les banques, les prestataires de services logistiques et entrer en contact avec les hommes et femmes d’affaires tout en développant les activités que ce soit au Burundi ou même dans les cinq pays de la Communauté de l’Afrique de l’Est. Cette plateforme dénommée « Isoko » donne également des facilités aux clients lors des opérations d’exploration et d’achat et d’obtenir des informations sur la régulation du commerce et de l’industrie au Burundi.
Avant ces cérémonies, les membres de la CFCIB sous l’égide de leur président avaient effectué une visite à l’hôpital régional de Gitega. Là, ils ont apporté une aide en vivres et non vivres à 50 malades vulnérables. Ils ont également payé une facture de plus 5 millions de francs burundais pour les malades guéris mais qui n’avaient pas des moyens afin de payer pour les soins, l’hôpital régional de Gitega. Olivier Suguru, président de cette chambre a indiqué que c’est un acte de solidarité avec les vulnérables hospitalisés.
Amédée Habimana