Le porte parole du ministère en charge de la sécurité publique, Pierre Nkurukiye a présenté le vendredi 11 avril 2025, un cas d’un sous officier de la police qui a utilisé un faux document pour affecter certains sous officiers et agents de la Police nationale du Burundi. Le suspect va comparaitre devant la justice pour l’usage d’un faux document.

L’informatisation de tous les services, meilleure solution
Selon M. Nkurikiye un faux document a été partagé via le whatsapp et ce document était une décision no 510.03/123 PNB portant affectation de certains officiers et agent de la police nationale du Burundi. Ce document a été suspecté car certains éléments montraient qu’il pouvait être un faux document. C’est pourquoi une enquête a été ouverte et elle a été aboutie le 2 avril 2025 à l’arrestation d’un sous officier du nom de Adjudant major de police, Jésus Marie Nitunga. Ce dernier est accusé d’usage d’un faux document pour affecter neuf autres policiers en plus de lui-même qui s’est affecté à la frontière de Kobero. Et il a été appréhendé après avoir exécuté son affectation. Le porte parole du ministère en charge de la sécurité a précisé que pour le moment, le dossier de ce présumé a été terminé à la police judiciaire et sera transféré au parquet pour la suite de l’enquête par le ministère de la justice.
M. Nkurikiye a fait savoir que le problème de faux et usage de faux est un problème qui trouvera une solution définitive avec l’informatisation de tous les services. Mais en attendant, tout un chacun est appelé à se méfier des documents qui passent sur les réseaux sociaux. Il est important de consulter les autorités habilitées pour vérifier la véracité du document trouvé sur les réseaux sociaux. Pour ce, les journalistes ont eu l’occasion de demander des éclaircissements concernant les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux qu’il y aurait des bombes sous forme de jouets pour enfants. A cet effet, M. Nkurikiye a répondu que si on analyse la masse d’informations qui passent sur les réseaux sociaux, le constat est que moins de 20% parlent de la réalité. Pour le cas précis, il a souligné que ce sont de fausses informations jusqu’aux preuve du contraire. Il a ajouté qu’en général des fausses informations ont l’objectif de semer la confusion dans la population.
Fidès Ndereyimana