Les coopératives Sangwe de la commune Mukaza ont déjà entamé le processus de remboursement. Parmi les 27 coopératives de la dite commune, huit sont déjà en processus de remboursement et tois parmis elles, ont déjà remboursé la moitié du crédit (crédit de 20 millions de FBu). Tels sont les propos d’Akbar Ndihokubwayo, encadreur des coopératives en commune Mukaza, dans un entretien qu’il a accordé au journal Le Renouveau du Burundi, le vendredi 28 février 2025 à Bujumbura.

M. Ndihokubwayo signale que les causes qui font qu’il y ait des coopératives qui n’ont pas encore entamé le processus de remboursement sont multiples. Il s’agit entre autres du manque d’électricité et de terrain pour les coopératives de production, le commerce en boutique alors que ce dernier n’est pas très rentable, l’absence de la contribution des membres de la coopérative soi-disant que l’Etat a contribué à leur place, l’encadrement qui n’est pas soutenu faute de frais de déplacement, de communication; la négligence des membres des coopératives qui décident de les quiter etc.
Concernant les coopératives qui n’ont pas entamé le processus de remboursement, M. Ndihokubwayo précise que cela est dû aux membres qui ne travaillent pas ensemble avec les autres sous prétexte qu’ils ne reçoivent pas de rémunération or, le revenu provenant des activités ne peut pas rembourser la totalité du crédit. Pour que la coopérative puisse rembourser la totalité du crédit, il indique que les membres doivent être coopératifs afin d’élever le revenu.
M. Ndihokubwayo indique que la coopérative du quartier asiatique est en avance dans le remboursement. Cette dernière est capable de rembourser la totalité du crédit car, elle a pour le moment 40 millions Franc burundais (40 000 000 FBu) alors qu’elle a déjà remboursé 12 millions. Donc, a-t-il ajouté, le leader de ladite coopérative est à encourager.
M. Ndihokubwayo déclare que le Fonds national d’investissement communal (Fonic) n’a pas envisagé le plan stratégique de remboursement. Pour ce, il faut qu’il y ait le renforcement de l’encadrement au sein du Fonic et des communes et le suivi régulier des fonds. Comme l’Anacoop (Agence nationale de promotion et de régulation des sociétés coopératives) assure l’administration des coopératives et la légalité, a-t-il indiqué, cette dernière doit renforcer les capacités des membres et et faire le suivi régulier du leadership.
Odette Nijimbere