Avec comme devise, « Jeunesse, debout », le centre jeunes Kamenge organise un camp de travail pendant les vacances d’été. Chaque année, avec une devise différente, quatre groupes de jeunes bénéficient des enseignements sur comment cohabiter pacifiquement malgré leurs différences. C’est aussi l’une des façons, et cela à travers les camps de travail, de retenir les jeunes afin de les éviter à tomber dans l’oisiveté pendant les 2 mois de vacances.
Abbé Alphonse Ndabiseruye, directeur du centre jeunes Kamenge indique que ceux qui sollicitent de participer au camp de travail sont nombreux mais avec la pandémie de Covid-19, on a dû réduire le nombre de participants.
Ainsi, on les subdivise en quatre groupes. Les travaux sont centrés dans les zones de commune Ntahangwa, dans les six zones. Dans certaines zones comme Ngagara, on s’attèlera au curage des caniveaux. Dans d’autres zones, on fabrique les briques pour des familles vulnérables.
Cohabitation pacifique
Selon Abbé Ndabiseruye, les camps de travail, dits aussi camps d’été, ont commencé en 1998. Chaque année les jeunes y sont invités avec deux objectifs. Le premier, rassembler les jeunes, les inciter à cohabiter pacifiquement. On le fait au entre jeunes Kamenge. Pour inviter les jeunes à cohabiter pacifiquement dans leur différence c’est-à-dire différentes religions, différents quartiers, différents niveaux de vie, instruis ou pas etc. Ils passent deux semaines à dialoguer, à partager le repas matin et midi, mais aussi à partager des enseignements dispensés à cette occasion, sur des thèmes variés. Le deuxième objectif est celui de valoriser les jeunes à travers le travail qui les fortifie. Les jeunes apprennent à se rendre utiles dans la société.
Prise de conscience
Chaque année, on a une devise à suivre. Cette année, la devise est : « Jeunesse, debout ». On a voulu redynamiser les jeunes qui, parfois, se font ignorants de certaines situations et tombent dans l’oisiveté. Pendant les vacances, il faut éviter que ces jeunes tombent dans des vices. Abbé Ndabiseruye donne un enseignement sur la prise de conscience, grandir et l’auto prise en charge. « Certains jeunes terminent les études universitaires avec des illusions ». C’est un enseignement qui les éveille à détecter leurs dons et savoir qu’ils peuvent réaliser de grands projets en tant que jeunes. « C’est pour cela qu’on les appelle à se lever et à être debout ».
Blandine Niyongere