
Pendant les vacances, les enfants sont occupés par des répétitions en chansons et danses traditionnelles.
Le centre Baho kibondo est une association agissant particulièrement pour le bien-être de l’enfant. Les enfants orphelins, ceux abandonnés par leurs parents et ceux tirés de la rue sont encadrés au sein de ce centre. Dans le but de renaitre la joie à ces enfants qui sont souvent anxieux ou lésés, un club culturel « Baho kibondo », a été créé à leur endroit pour leur permettre de se divertir. Comme l’indique Issa Ndayisenga, encadreur de ce club, les grandes vacances sont un moment opportun à ses enfants de développer leurs talents en danses et chansons culturelles. Ceux qui sont talentueux en art, n’importe lequel sont aussi épaulés.
Les chansons et danses traditionnelles font objet de ces séances d’animation faites le long des grandes vacances ; trois fois la semaine. «Après avoir constaté que qu’en plus du soutien matériel, les enfants en situation d’anxiété causée par leur mode de vie ont aussi besoin d’un soutien moral, nous avons pensé à mettre en place des séances de divertissement où ces derniers puissent chanter, danser et composer des chansons», indique M. Ndayisenga. Il explique que de ces séances de divertissement, on a constaté que ces enfants ont des talents qui nécessitent uneamélioration surtout en matière de chansons et danses culturelles. C’est ainsi que le club culturel « Baho kibondo » est né. L’interlocuteur fait savoir que les grandes vacances sont un moment opportun de renforcement des capacités pour ses enfants car, même pendant la période des cours, ils font des répétitions pendant les weekends. Selon cet encadreur la vision principale de ce club est de renaitre, d’abord, la joie à ses enfants, mais aussi de les orienter à évoluer dans le domaine de la musique pour que plus tard, ils puissent le pratiquer comme un métier générateur de revenus.
L’encadrement culturel des enfants vulnérables, étant un programme qui est à sa troisième année, M. Ndayisenga indique que des résultats positifs ont déjà été enregistrés. Il précise que les enfants qui, au paravant, restaient anxieux sont maintenant les plus motiveé. « Nous avons aujourd’hui diveres productions et il est à constater qu’actuellement nos enfants le font de façon professionnelle », précise M. Ndayisenga.
En plus d’un soutien moral, le centre « Baho Kibondo» assiste également ces enfants vulnérables en besoins matériels comme la nutrition et la scolarité.
Eric Sabumukama