Le Sommet régional des jeunes des pays des Grands lacs qui se tenait à Bujumbura s’est clôturé le soir du mardi 28 mars 2023. La directrice du Cenap (Centre d’alerte et de prévention des conflits), Libérate Nakimana s’est réjouie que les attentes de ce sommet ont été atteintes. Elle s’est réjouie également du fait que chaque Etat de la région des Grands lacs fait tout pour que les jeunes soient considérés comme une opportunité pour le développement mais aussi pour la cohésion sociale.
Ce sommet qui a réuni plus de 175 jeunes entrepreneurs venus de quatre pays des grands lacs, à savoir le Burundi, le Rwanda, la RDC et l’Ouganda ont vu également la participation des adultes et les décideurs politiques venus de ces pays. Les décideurs et les adultes ont conseillé ces jeunes à ne pas toujours attendre que les autres pensent à leur place. « Que ces jeunes aillent de l’avant et qu’ils se considèrent comme étant capables, surtout qu’ils ont toutes les opportunités mises en place par les quatre pays représentés », a insisté Mme Nakimana, lors d’un entretien avec les journalistes.
Mme Nakimana s’est réjouie que ce sommet a permis aux jeunes d’exprimer leurs préoccupations et leurs besoins, et à montrer ce qu’ils sont en train de faire. « Ils ont eu aussi l’occasion d’être écoutés par les décideurs qui ont promis de les accompagner et de considérer leurs besoins ».
Les jeunes appelés à s’auto-prendre en charge
Les décideurs ont conseillé ces jeunes à se sentir aujourd’hui responsables, et que dans l’avenir tout sera fait pour qu’ils soient mis dans des conditions de travailler, d’initier, d’entreprendre mais aussi de s’auto-prendre en charge. Les jeunes qui se sont confiés à notre rédaction à la fin de ce sommet ont souligné l’importance de ce dernier et se sont engagés à ne pas décevoir les adultes et à travailler avec la dernière énergie pour leur auto-développement. Ils se sont engagés à œuvrer avec ferveur pour la paix dans leurs pays d’origine.
Parmi les recommandations formulées au terme de ce sommet, les jeunes ont demandé aux décideurs politiques de leur faciliter l’accès aux instances politiques et administratives de prise de décision. Ils ont aussi recommandé de prendre des mesures idoines pour lutter contre les stupéfiants et les drogues.
Moïse Nkurunziza