
Selon l'assistant du ministre de la communication (au micro), le gouvernement fait tout pour lever tous les defis qui s'opposeraient à la liberté
Comme tous les autres pays du monde valorisant la presse, le Burundi a célébré le 30e anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de presse sous le thème : « La liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits de l’Homme». Ces cérémonies ont été rehaussées par la présence de l’assistant du ministre en charge de la Communication, de l’Unesco, du CNC, du ministère en charge de l’intérieur, des représentants de différents medias et les journalistes.
Les cérémonies de célébration de la 30è anniversaire de la déclaration de la Journée mondiale de la liberté de la presse se sont déroulées, ce mercredi 3 mai 2023 à Bujumbura. Dans son discours, Thierry Kitamoya assistant du ministre de la Communication, des technologies de l’information et des medias a fait savoir que la liberté d’expression reste le moteur de tous les autres droits de l’Homme, le droit fondamental, indispensable à la construction de la société démocratique. M. Kitamoya a, ensuite, indiqué que la célébration de cette journée est une occasion d’échanger sur la situation de la liberté de la presse au Burundi, de concrétiser les avancées significatives enregistrées dans le domaine et de discuter sur les nouveaux défis qui se posent à la liberté de presse pour identifier les solutions.
Promouvoir la liberté de la presse au Burundi
«Le gouvernement du Burundi fait tout pour promouvoir la liberté de la presse», a mentionnée M. Kitamoya. Selon lui, le gouvernement fait tout pour lever tous les défis qui s’opposeraient à cette liberté. « Le gouvernement du Burundi s’est engagé à améliorer et à soutenir le travail des médias, surtout que le chef de l’état a déjà certifié que les medias sont incontournables dans le développement en mettant en évidence le rôle particulier des médias par la litote « Jamais sans les médias » qui est une forme simplifiée utilisée pour amplifier sa conviction profonde de l’apport des médias pour le développement global du pays», a indiqué l’assistant du ministre. Pour M. Kitamoya, le parcours vers la liberté est un chemin continue qui nécessite l’implication de tout le monde.
Dans son discours, Zénon Manirakiza qui a représenté l’Unesco, a expliqué que la liberté de la presse est une pierre angulaire des sociétés démocratiques. « Sans débat d’idées, sans faits vérifiés, sans diversités de perspectives; la démocratie n’est que l’ombre d’elle-même et c’est pour le rappeler que cette journée a été adopté, a rappelé M. Manirakiza. Il a fait savoir dans son discours que c’est un enjeu du plan d’action des Nations unies pour la sécurité des journalistes et la question de l’impunité, que l’Unesco mène depuis 10 ans. Selon lui, il s’agit de faire en sorte que les medias indépendants puissent continuer à exister.
Au cours des échanges et débats, les intervenants ont pu relever les défis auquels font faces le métier des journalistes au Burundi. Parmi les défis relevés, il a été cité le problème d’accès aux sources d’information, les problèmes liés aux moyens financiers et les problèmes concernant les taxes pour les pilonnes. Un autre défi qui a été relevé est le manque de formation suffisante que présentent certains jeunes journalistes.
Léopold Maroha