Le ministère de l’Intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique avec la Plateforme nationale de prévention des risques de gestion des catastrophes en collaboration avec les agences du système des Nations Unies au Burundi a procédé à la célébration de la Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophes sous le thème « L’alerte précoce, pilier de la résilience pour le développement communautaire».
Dans son discours de circonstance, le secrétaire permanent du ministère en charge de la sécurité publique qui a représenté le ministre, André Ndayambaje a fait savoir que depuis 2015, le ministère en charge de la sécurité publique a mené plusieurs actions notamment la mise en place d’un plan national de prévention des risques de catastrophes 2018 2025, la mise en place des actions de prévention des risques de catastrophes au niveau national, provincial et communal et pour bientôt au niveau collinaire. « Une carte multirisque a été élaborée ainsi qu’un appui en matériel pour la mise en place du système d’alerte précoce pour prévenir et permettre une gestion plus effective et efficace des catastrophes a été mis en place. Le ministère a secouru les déplacés des inondations du lac Tanganyika et ceux de la commune Mutimbuzi » a-t-il ajouté.
Des actions qui vont être menées
André Ndayambaje a précisé que d’autres actions sont envisagées urgemment notamment la création d’une école nationale chargée des études de prévention des risques de catastrophes où sera inclu un centre régional (EAC) pour la prévention des risques de catastrophes. La protection des rives de la Rusizi en vue de protéger la population de Gatumba, et Kajaga contre les inondations des eaux du lac Tanganyika est envisagée. La multiplication du matériel surtout celui qui aide à éteindre les incendies et les ambulances pour secourir les victimes des catastrophes est prévue.
Le représentant du système des Nations Unies, Xavier Crespin a précisé que le Burundi fait aussi face à des événements climatiques à effets plus lents mais également dangereux pour le bien-être et le développement de la population telles que la sécheresse, la dégradation et l’érosion des bois. Il a ajouté que ces événements sont responsables de plus de 90% des déplacements au Burundi.
Signalons que ces activités ont débuté par une visite d’un ravin à Gasekebuye en commune Muha soutenu dans le cadre du projet renforcement de résilience face aux risques de catastrophes naturelles au Burundi mis en œuvre par l’OIM Burundi sur financement de l’Union Européenne au Burundi.
Eliane Nduwimana