Dans le cadre de la célébration de la journée mondiale dédiée à l’environnement célébrée le 7 août 2025, Silas Bucumi président de la société « Nezerwa investment group » chargée de collecter les déchets plastiques demande au ministère ayant l’environnement dans ses attributions de les soutenir en les octroyant des espaces de collecte des déchets en plastiques.

Silas Bucumi n’y va pas par quatre chemins. La collecte des déchets plastiques demande beaucoup de moyens dont la société ne dispose pas. Il précise que la société a loué trois hangars servant de stocks des déchets plastiques collecté là où ils paient six millions de francs par mois pour un seul hangar. Il demande aussi aux différentes banques de leur donner des crédits à faible taux d’intérêts afin de continuer facilement à exercer cette activité.
M. Bucumi indique également qu’ils utilisent beaucoup d’employés qui collectent ces déchets en plastiques et les acheminent sur les lieux de dépôt à pieds par manque de carburant. Il fait aussi savoir qu’il y a un décret présidentiele qui indique que les personnes qui importent des déchets non biodégradables doivent montrer des espaces de collecte de ces emballages. Il explique que ces gens ne respectent pas cette loi et c’est la raison pour laquelle on voit dans les caniveaux ou dans des routes ces déchets plastiques. M. Bucumi demande à l’Etat des exonérations pour ces travaux qu’ils ont en train de faire. Il pense que l’Etat a donné des exonérations à ces gens qui entrent plusieurs tonnes des bouteilles en plastique qui polluent l’environnement.
M. Bucumi indique qu’après avoir collecté ces déchets en plastiques dans les centres de collecte, il les recycle et par après ils revendent à l’étranger et procurent des devises. Les jeunes bénéficient de l’emploi de collecte de ces déchets et cela diminuer le chômage. Ces collectes sont organiées dans d’autres villes du pays notamment Gitega et Ngozi . M. Bucumi précise que chaque jour, ils peuvent collecter dix tonnes de déchets en plastique et prévoient collecter trente tonnes par jour s’ils ont des moyens suffisants.
Fidèle Hatangimana