Dans la continuité du processus d’écouter les doléances de la population pour y apporter des solutions adéquates, cinq membres du gouvernement burundais se sont rendus en commune Songa en province de Bururi, le vendredi 26 mai 2023. Il s’agit du ministre en charge de l’intégration du Burundi à la Communauté Est africaine, le ministre de la Fonction publique, celui ayant les affaires étrangères dans ses attributions, la ministre de la communication, des Tic et des médias ainsi que celle du commerce, industrie et tourisme.
En s’adressant à la ministre de la Communication, des technologies de l’information et des médias Léocadie Ndacayisaba, les jeunes de la commune Songa regroupés dans le Paeej en particulier et tous les habitants en général, se lamentent de la faible connexion de l’Internet dans cette commune. Cela constitue un handicap majeur pour la réalisation de leurs activités quotidiennes.
A cette question, Mme Ndacayisaba a fait savoir que ce problème est connu mais qu’il est lié à de multiples paramètres. Elle a affirmé que le ministère ayant la communication dans ses attributions est à l’œuvre afin que la connexion soit effective sur tout le territoire national. La ministre de la communication leur a demandé de patienter un peu car, a-t-elle, expliqué le projet d’extension de la connexion est en cours.
Concernant la question des gens qui diffusent de fausses informations pour salir l’image de certaines personnes, Mme Ndacayisaba a fait savoir que c’est un comportement à bannir. Elle a promis de travailler de façon que ce comportement inadéquat soit combattu et démantelé.
Les habitants de la commune Songa ont demandé à ce que la route qui mène vers le barrage Jiji-Murembwe soit réhabilitée. A cette question, le ministre Ezéchiel Nibigira leur a promis de transmettre leurs doléances à son collègue en charge des infrastructures.
Contrecarrer les commissionnaires
Les habitants de la commune Songa ont demandé à la ministre ayant le commerce dans ses attributions pour quoi il a été interdit de vendre les produits agricoles en provenance d’une commune à l’autre. Mme Nijimbere a fait savoir que c’est une mesure qui a été prise pour contrecarrer les commissionnaires qui veulent profiter du résultat de la sueur des producteurs. Celui qui demandera l’autorisation pour aller vendre ses récoltes ailleurs, l’obtiendra sans problème.
Pour les produits Brarudi dont les prix deviennent exorbitants, Mme Nijimbere a indiqué que les autorités administratives doivent veiller au bien-être de la population locale. Elle a signifié que celui qui a fait des investissements ne doit pas vendre les produits Brarudi au même prix que celui qui n’en a pas fait. Néanmoins, même celui qui a fait des investissements, pour augmenter le prix des produits Brarudi, doit demander l’autorisation au niveau provincial.
A propos de la cherté du sucre, Mme Nijimbere a interdit aux chefs de colline de faire le commerce du sucre, car, dit-elle, ils n’ont pas de numéro d’identification fiscale.
Martin Karabagega