
Certains des membres des pays membres de l’UE ont pris part à la session (Photo Claude Hakizimana)
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération au développement, Albert Shingiro et l’ambassadrice de l’Union européenne au Burundi (UE), Elisabetta Pietrobon ont tenu, le mardi 21 mai 2024 à Bujumbura, la première session du dialogue de partenariat entre le Burundi et l’UE dans le cadre de l’Accord de Samoa. Leurs échanges ont porté sur des sujets d’intérêt commun dans le but de consolider davantage les relations d’amitié et de coopération mutuellement avantageuses.
«L’Accord de Samoa est un nouveau cadre juridique de coopération qui annonce une nouvelle ère de collaboration, du dialogue et de concertation à travers des partenariats stratégiques mutuellement respectueux. (…) l’accord vise, en outre, à renforcer la capacité de l’UE et les pays de l’OEACP, à relever ensemble les défis mondiaux et de la coopération entre les deux parties dans un esprit de confiance et de respect mutuel dans six domaines prioritaires à savoir, la démocratie et les droits de l’Homme, la croissance et le développement économique durable, le changement climatique, le développement humain et social, la paix et la sécurité, la migration et la mobilité», a indiqué le ministre Shingiro dans son allocution d’ouverture de cette première session du dialogue de partenariat entre le Burundi et l’UE dans le cadre de l’accord de Samoa.
Cet accord a été signé le 15 novembre 2023 par l’UE et les pays d’Afrique, Caraïbes et Pacifique constituant l’OEACP (Organisation des Etats de l’Afrique, Caraïbes et Pacifique) et est entré en vigueur à partir du 1er janvier 2024. «Avec cet accord, nous passons du dialogue politique consacré par l’accord de Cotonou à la nouvelle formule de partenariats mutuellement avantageux qui sont adaptés aux exigences du monde actuel», a souligné M. Shingiro.
La coopération sur la scène régionale et international, au menu des échanges
Cette session, poursuivie à huis clos, a été sanctionnée par la sortie d’un communiqué conjoint. «Au cours de cette session et dans le but de consolider davantage les relations d’amitié et de coopération mutuellement avantageuses, les deux parties ont échangé sur des sujets d’intérêt commun, notamment les modalités de coopération entre l’UE et le Burundi, la situation économique et le climat des affaires, l’Etat de droit et les droits de l’Homme ainsi que la coopération sur la scène régionale et internationale», précise ledit communiqué lu par la directrice de communication et porte-parole du ministère en charge des affaires étrangères, Inès Sonia Niyubahwe.
Ladite session a également vu, du côté du Burundi, la participation du ministre en charge de l’agriculture, le président de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) et bien d’ autres. Du côté de l’UE, il y avait les ambassadeurs des pays membres de l’UE dont l’Allemagne, la Belgique, la France, les Pays-Bas, l’Irlande et la Finlande.
Claude Hakizimana