Le royaume du Maroc entretient de bonnes relations bilatérales avec le Burundi. C’est le cas dans le domaine religieux dans la mesure où la Fondation Mohammed VI permet aux différents pays d’Afrique, l’encadrement scientifique et religieux afin d’empêcher la radicalisation, mais aussi de combattre l’idéologie extrémiste. Ces informations proviennent de l’ambassade du royaume du Maroc au Burundi.
« La Fondation Mohammed VI des Oulémas Africains, section Burundi est active au Burundi, depuis cette année, par l’organisation de plusieurs activités comme des compétitions de récitation du Saint coran et les récits du prophète, des caravanes de dons et de charités et s’en charge d’envoyer les meilleurs élèves burundais au Maroc pour poursuivre leurs études dans le domaine de la théologie à l’ ‘Institut Mohammed VI pour la formation des Imams Morchidines et Morchidates », a indiqué le chargé d’affaires au sein de l’ambassade du royaume du Maroc au Burundi.
« Comme l’a précisé Sa majesté le roi Mohammed VI à l’occasion de la cérémonie d’installation du conseil supérieur de la fondation Mohammed VI des Oulémas Africains.
Il a ajouté que le roi avait également précisé que la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains est un cadre de coopération et d’échange des expériences et de coordination des efforts entre les Oulémas pour qu’ils puissent remplir le devoir qui leur incombe de faire connaître l’image réelle de la religion tolérante de l’Islam et de promouvoir ses valeurs que sont la modération, la tolérance et la volonté de coexistence, et afin qu’elle soit au service de la sécurité, de la stabilité et du développement en Afrique.
Consolider les valeurs de tolérance et de cohabitation, l’une des activités menées en Afrique
Il convient de noter que ladite Fondation avait organisé une conférence sur son rôle dans la préservation de la sécurité spirituelle en Afrique, les 24 et 25 février 2024 à Kampala. « Cette conférence s’est inscrite dans le cadre des efforts visant à faire connaître le rôle pionnier de la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains ainsi que ses efforts dans la consolidation de la sécurité spirituelle dans le continent, conformément à la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, qui a fait de l’unification et la coordination des efforts des Oulémas au Maroc et en Afrique l’un des objectifs majeurs de cette institution », a-t-il expliqué en précisant que la Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains dispose de 48 sections couvrant l’ensemble des régions du continent africain, et qui œuvrent avec la Fondation mère pour consolider les valeurs de tolérance et de cohabitation, au service de la sécurité, la stabilité et du développement dans les pays africains, tout en respectant les lois et les systèmes en vigueur dans ces pays.
Il a cité le ministre des Habous et des affaires islamiques et Présidé délégué de cette fondation, Ahmed Toufiq en informant que la Fondation Mohammed VI des Oulémas africains compte profiter des nouveaux moyens de communication dans la transmission des préceptes de la religion (tabligh) et d’ajouter que les présidents et les membres des sections de la Fondation Mohammed VI des Ouléma africains se sont convenus d’entamer une nouvelle phase, qui consiste à tirer profit des moyens de communication disponibles pour gagner du temps en matière de transmission des préceptes de la religion à leurs compatriotes, a souligné M. Taoufiq dans une déclaration à la presse en marge des travaux de la 4è session annuelle ordinaire du conseil supérieur de la Fondation.
Garantir la clarification des principaux devoirs religieux et de la croyance
Il a noté, dans ce sens, que l’enseignement des fondements de la religion et la diffusion de la bonne parole en utilisant les nouveaux moyens de communication passent par une approche bien définie, qui garantit la clarification des principaux devoirs religieux et de la croyance comme la prière, la zakat (l’aumône), le Hajj (pèlerinage) et les bonnes œuvres.
Il a conclu que pour accomplir cette mission de transmission des préceptes et enseignements de la religion, les oulémas, les prédicateurs et les prêcheurs doivent adopter un discours simple et accessible aux gens via les moyens les plus faciles, en particulier les médias, a insisté le ministre, soutenant que ce discours doit prendre en compte le côté pratique des questions de la religion.
Olivier Nishirimbere