Le Burundi a abrité un atelier régional de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (Maep), du mardi 26 au mercredi 27 septembre 2023. Cet atelier a pour objectifs de renforcement des capacités et le partage d’expériences sur la résilience des Etats aux chocs et aux catastrophes.
« Les catastrophes fréquentes et récurrentes ont incité les chefs d’Etats africains du Maep, à adopter la résilience des Etats aux chocs et aux catastrophes dans le questionnaire d’évaluation de la gouvernance du Maep lors du 30è forum virtuel tenu en 2021 ». Tels sont les propos tenus par le secrétaire permanent au ministère des Affaires étrangères et de la coopération au développement Ferdinand Bashikako, lors de l’ouverture de l’atelier.
«La rencontre qui réunit 11 pays de la CEEAC est une manifestation d’intérêt que le secrétariat continental du Maep et la commission de la CEEAC témoignent sur la question liée aux chocs et aux catastrophes», a dit M. Bashikako. L’objectif principal de l’atelier, a fait savoir M.Bashikako, est de rassembler les experts des Etats membres de la CEEAC en vue de partager l’expérience sur les moyens possibles d’aborder les questions clés et de la réduction des catastrophes dans les Etats membres. Il s’agissait aussi de sensibiliser un plus grand nombre d’acteurs étatiques et non étatiques à la nécessité de renforcer l’engagement politique en faveur d’une participation publique plus significative.
Les pays de la CEEAC font face à plusieurs catastrophes
Comme l’a dit le haut représentant de l’Union africaine pour les Grands lacs Sghair M’Bareck Said, l’atelier se tient au moment où les pays de la CEEAC font constamment face à plusieurs catastrophes qui mettent en évidence la vulnérabilité de la région. Ici, M. M’Bareck Said a cité les éruptions volcaniques au Nord Kivu en RDC, les inondations au Burundi et au Rwanda, ainsi que les cas de sécheresse au Tchad. Toutes ces catastrophes ont un impact sur le système alimentaire ainsi que sa chaine de production. Il sied de noter qu’en ce qui concerne la résilience des systèmes alimentaires, la demande alimentaire devrait augmenter de 80% d’ici 2050.
Martin Karabagega