L’ombudsman du Burundi, Aimée Laurentine Kanyana, a tenu le mardi 23 mai 2023 une réunion administrative en commune Isare de la province de Bujumbura. L’objectif clé de cette réunion était de recueillir les doléances de la population et y trouver des réponses favorables.
Dans son mot de circonstance, l’ombudsman du Burundi a d’abord fait savoir que cette institution a été mise en place pour suivre de près comment les institutions du gouvernement travaillent. « Cette réunion s’inscrit dans le cadre des descentes que le chef de l’Etat demande aux institutions d’effectuer pour recueillir les doléances de la population », a-t-elle indiqué. Parmi les problèmes qui hantent la population de Bujumbura, on a cité les conflits fonciers, la surpopulation et la polygamie.
« Comme vous l’avez dernièrement suivi, le chef de l’Etat vient de présenter l’image du Burundi dans le projet 2040-2060. Pour atteindre cet objectif, il faudra travailler dur en mettant en place des infrastructures publiques notamment les hôpitaux, les écoles, les routes, en menant les activités de protection de l’environnement, en limitant les naissances pour palier la démographie galopante, en consolidant la paix et la sécurité, etc.», a rappelé Mme Kanyana. Elle a interpellé les administratifs à bien exécuter leur mission pour que toute la population soit satisfaite.
Penser à être autonome financièrement
A la question des notables collinaires qui demandent un geste d’encouragement, l’ombudsman du Burundi leur a demandé de se rappeler qu’avant de se faire élire, ils étaient conscients qu’ils ne vont pas percevoir de salaires. Mais, elle les a tranquillisés en leur disant que si la situation continue à s’améliorer ils vont nécessairement en profiter. Elle se réjouit du travail qu’ils mènent et les encouragent à continuer dans la même voie.
Pour la limitation des naissances ou la lutte contre la démographie galopante, l’ombudsman du Burundi a conseillé la population à viser loin parce que les temps ont changé. Elle a terminé ses propos en conseillant les femmes de chercher toujours à s’autonomiser pour éradiquer la polygamie qui est devenue monnaie courante.
Olivier Nishirimbere