Dans le cadre de la célébration de la Journée internationale de la femme qui est célébrée chaque année le 8 mars, le bureau de la Banque mondiale au Burundi a organisé, le lundi 4 mars 2024, un panel pour discuter sur quelques points visant à lui donner une place de considération dans le développement économique du pays. La Journée internationale de la femme sera célébrée sous le thème: « Investir en faveur des femmes, accélérer le rythme ».
La place de la femme dans le développement économique du pays est indispensable. Malheureusement, il s’observe encore un gap dans la représentativité de la femme dans les institutions de prise de décisions. On continue à faire un plaidoyer pour que la promotion de la place de la femme dans la société soit effective. Parmi les panélistes, la Première vice-présidente de l’Assemblée nationale, Sabine Ntakarutimana était l’invitée, elle a indiqué qu’en tant qu’élue du peuple, elle va toujours contribuer dans la sensibilisation à l’éducation scolaire des filles au même titre que les garçons. Elle a fait savoir qu’elle s’est donné quatre principes qui vont lui permettre de réussir dans la vie comme quoi, il ne faut jamais faire quelque chose à moitié, travailler assidûment, avoir l’estime de soi et savoir marier le rôle de mère et celui professionnel.
Des avancées palpables
Heureusement, dans une présentation qui a été faite à cette occasion, on a conclu que des avancées palpables dans le combat pour l’égalité des genres au Burundi ont été déjà enregistrées.
La représentante résidente du bureau de la Banque mondiale au Burundi, Cissé Wagué Hawa a accordé aux participants, le temps de poser des questions ou de donner des suggestions pour que la femme trouve une place de considération dans la société burundaise. Certains participants ont recommandé la révision de la loi sur la succession car, ils considèrent que les enfants naissent égaux devant la loi.
Olivier Nishirimbere