
« Les ministères devraient renforcer significativement la gestion de l’information géospatiale favorisant ainsi une prise de décision éclairée avant de lancer leurs projets et programmes », a suggeré M. Ngendabanka (Photo: Gratiella Irakoze)
Le Bureau de centralisation géomatique a organisé, le mardi 30 janvier 2024, une plateforme nationale géomatique à l’endroit des directeurs de planification dans les ministères, les membres du Comité technique national géomatique et les points focaux du système d’information géographique. L’objectif était d’analyser l’état des lieux de la géomatique au Burundi. Le secrétaire exécutif permanent de ce bureau, Frédéric Ngendabanka a indiqué qu’actuellement, la géomatique a franchi un pas estimable au Burundi.
Dans son discours, le secrétaire exécutif permanent du Bureau de centralisation géomatique, Frédéric Ngendabanka, a indiqué que la géomatique est un outil d’aide dans la prise de décision permettant d’atteindre les Objectifs de développement durables et de fournir un cadre commun de production, d’échange et de partage de l’information géospatiale. De ce fait, les missions de ce bureau sont d’une grande importance pour la gestion et l’utilisation des données géospatiales au Burundi, à savoir coordonner les acteurs et activités géomatiques au niveau national. Il a mentionné aussi le fait d’archiver, consolider et gérer l’information géographique issue des ministères et autre institution, gérer le partage et la diffusion des données par la signature des conventions, apporter un appui conseil aux partenaires, établir un cahier des charges des produits des institutions partenaires, etc.
Le pas déjà franchi est estimable
Cette réunion de la plateforme nationale géomatique est organisée une fois par an. « Nous l’avons organisée pour que nos voix soient encore rediffusées jusque dans les coins, dans les secteurs et les ministères. Il a soutenu qu’aujourd’hui, la géomatique a franchi un pas appréciable par rapport aux années passées. Maintenant, nos données sont utilisées, nous sommes bien appréciés au niveau régional, avançons correctement et nous participons dans des réunions internationales. Si nous constatons qu’il y a un aléa ou un risque, notre rôle est de le dénoncer pour faire une alerte précoce, afin que les décideurs prennent des mesures pour arrêter cet aléa avant qu’il n’y ait de catastrophes », informe M. Ngendabanka.
Il a interpellé les ministères à renforcer significativement la gestion de l’information géospatiale, favorisant ainsi une prise de décision éclairée avant de lancer leurs projets et programmes. Une planification efficace et une mise en œuvre réussie des politiques nationales de développement, explique-t-il. Il a ajouté que la mise en place d’un cadre d’innovation pour les technologies géospatiales et la collaboration entre les secteurs public-privé et académique sont des éléments clés pour surmonter les défis actuels et exploiter pleinement le potentiel de la géomatique au Burundi.
Gratiella Irakoze